Santé publique France annonce le lancement de son étude sanitaire un an après la catastrophe industrielle liée aux incendies des usines Lubrizol et NL Logistique, à Rouen. Cette enquête, nommée « Santé poste incendie 76 » et menée auprès de la population de 122 communes de Seine-Maritime, démarre officiellement mardi 1er septembre 2020. Elle aura pour objectif d’analyser « la perception de l’incendie par la population et l’impact sur sa santé ». Ainsi, 4 000 adultes et 1 200 enfants, tirés au sort par l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee), vont être interrogés par l’entreprise de sondages Ipsos.
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« L’étude va recueillir, auprès des personnes concernées, des informations sur leur perception de cette catastrophe industrielle et de leur exposition aux nuisances et pollutions qu’elle a générées, sur les symptômes et problèmes de santé ayant pu être ressentis pendant l’accident et dans ses suites, ainsi que sur leur état de santé actuel », indique Santé publique France dans un communiqué.
Les prémices de cette étude avaient été esquissées lors du deuxième comité de transparence… le 25 octobre 2019. Il s’agissait d’une promesse de la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzin. « La finalité est de mesurer l’impact et d’aider à la gestion pour prévoir de potentiels et futurs accidents industriels », expliquait en juin, Pascal Empereur-Bissonet, conseiller scientifique de Santé publique France.
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Une pré-enquête, comprenant des entretiens en groupe et individuels, avait été menée en février 2020 dans quatre communes : Petit-Quevilly, Bois-Guillaume, Préaux et Buchy, dans le but notamment de préparer le questionnaire qui sera remis aux participants.
Les premiers résultats de l’étude ne seront connus que fin 2020, début 2021.
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