« Covidiots » : des touristes critiqués après une explosion de cas dans un avion

VIDÉO. Près de 200 passagers d'un vol Grèce-pays de Galles se sont mis en quarantaine après des comportements inappropriés de voyageurs, rapporte le « Guardian ».

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Temps de lecture : 2 min

Leur retour de vacances ne s'est pas déroulé comme prévu. Près de 200 passagers d'un vol du mardi 25 août reliant l'île grecque de Zante à Cardiff, au pays de Galles, ont été contraints de se mettre en quarantaine. En cause : sept voyageurs, présents à bord, seraient à l'origine de la contamination au Covid-19 de seize autres, comme le relatent nos confrères du journal britannique Guardian. D'après une des passagères, plusieurs individus ne portaient pas leurs masques correctement et semblaient n'avoir que faire des règles en vigueur pour éviter la propagation du coronavirus.

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Au micro de la station BBC Radio 4, cette passagère ne mâche pas ses mots, déplorant un vol rempli de « covidiots égoïstes ». « Beaucoup de gens portaient leurs masques sous le nez ou sous le menton [...] Ils enlevaient leurs masques pour parler à des amis et n'hésitaient pas à aller et venir dans les allées », raconte-t-elle. Les hôtesses et stewards n'auraient, par ailleurs, pas rappelé à l'ordre ces passagers indisciplinés. « Il y avait un homme assis à côté de moi qui avait son masque autour du menton pendant tout le vol, et l'hôtesse lui parlait sans rien lui dire », rapporte la même passagère à BBC Radio 4.

Une enquête ouverte

La compagnie aérienne TUIfly n'a pas tardé à réagir, indiquant qu'une enquête a été ouverte. « La sécurité et le bien-être des passagers et des membres d'équipage sont notre priorité absolue et nous coordonnons tous les vols conformément aux lignes directrices de l'Agence européenne de la sécurité aérienne [AESA] », a-t-elle expliqué, comme le rapporte The Guardian. Selon un consultant de l'agence nationale galloise de santé publique, environ trente personnes revenant de l'île grecque de Zante ont été testées positives au coronavirus au pays de Galles la semaine dernière. Comme le rappelle The Guardian, la Grèce ne figure pas parmi les pays à risque – les voyageurs en provenance de ce territoire ne sont pas contraints à une quatorzaine à leur retour au Royaume-Uni.

Lire aussi L'Italie mise sur les contrôles pour éviter un nouveau confinement

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Commentaires (19)

  • Jepirad

    Quel langage ! Boum !

  • Socle Et Cerisier

    Tout est dit : la compagnie des bonnes gens, fin gourmets de l’art de voyager. Clientèle de haut niveau, pour ne pas prononcer le diminutif de mon beau-frère.

  • papoujpm

    CADRE

    Le médecin a la possibilité de prescrire un médicament « hors AMM ».

    Définition
    Le « hors-AMM » est une prescription pour d’autres indications que celles pour lesquelles le médicament à reçu son autorisation de mise sur le marché.

    Fonction
    Le « hors AMM » permet notamment de soigner les maladies pour lesquelles il n’existe pas de traitement spécifique.

    Remboursement
    Un médicament prescrit hors AMM n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie.

    Obligation
    Le médecin a pour obligation de préciser la mention « hors AMM » sur l’ordonnance : il engage sa responsabilité. Certains ne le font pas afin que le patient puisse être remboursé. L’affaire du Mediator a néanmoins démontré le risque pris par le médecin dans le cas où les effets secondaires mettraient en péril la vie du patient.

    extrait du site de l'ordre de médecins du 94

    POUR CONCLURE
    Un médecin peut en âme et conscience prescrire hors AMM. IL ne risque absolument rien sauf si un patient porte plainte pour mise en danger et qu'il a subi un préjudice. Si la chloroquine est efficace et n'a aucun effet secondaire il ne risque donc rien mais peut être les médecins n'en sont-ils pas si sûrs, d'ailleurs le Pr Raoult est désormais très discret sur le sujet car le virus étant encore là (contrairement à ses prédictions) on finira peut être par découvrir que son traitement est efficace ou alors qu'il ne l'est pas du tout. Wait and see, l'heure de vérité approche.
    Contrairement à beaucoup ici je ne crois pas que de nombreux gouvernements prennent le risque d'ignorer un traitement et de mettre les économies parterre au bénéfice de je ne sais quel bigpharma. Quel bénéficie pour ces politiques ? Détruire toute l'économie au seul bénéfice d'un ou deux labos ? Echec électoral assuré !