Pour protéger les éléphants sauvages, le Sri Lanka va interdire l’importation de produits plastiques

Pour protéger les éléphants et autres animaux sauvages, le Sri Lanka a décidé d’interdire l’importation de produits plastiques.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 4 ans.

Le 28 août dernier, le ministre de l’Environnement a annoncé l’interdiction prochaine de l’importation de produits plastiques dans le pays. Le but ? Protéger les animaux qui meurent en les ingérant. Une bonne nouvelle pour la faune sauvage.

Au début du vingtième siècle, le Sri Lanka comptait 12 000 éléphants sur son territoire, contre 7 000 lors du dernier recensement. En cause : les confrontations violentes entre humains et pachydermes, les premiers voulant protéger leurs récoltes des seconds qui viennent chercher de la nourriture dans les villages. Aujourd’hui, les éléphants d’Asie sont classés sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Mais si cette espèce est en danger d’extinction, ce n’est pas seulement l’œuvre des Sri-Lankais.

Ces dernières décennies, les humains ont pris conscience de l’impact environnemental désastreux du plastique. Mais au Sri Lanka, c’est surtout pour les éléphants qu’il représente un véritable fléau. Et bien souvent, les décharges deviennent leur tombeau, puisque des kilos de plastique sont retrouvés dans leur estomac après autopsie.

Depuis 2017, le pays a déjà interdit la fabrication et l’importation de sacs plastiques ou de plastiques d’emballage alimentaire non biodégradables. Mais fin août, le gouvernement a décidé d’aller plus loin. « Les plastiques causent des dommages incalculables à notre faune, éléphants, cerfs et autres animaux », a reconnu Mahinda Amaraweera, ministre de l’Environnement.

Pour protéger ceux qui en sont victimes, le gouvernement a donc annoncé la préparation d’une nouvelle législation visant à interdire l’importation de produits plastiques. Le texte, qui devrait être présenté dans les mois à venir, concernera surtout les jouets et les ustensiles de cuisine. Et selon le ministre, ces mesures pourraient également s’étendre à la production locale.

Une décision aussi utile pour les animaux que pour l’environnement.

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