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Une femme obligée de se faire tatouer 9 fois le nom de son petit ami violent

Sur l'un des tatouages, il était écrit «Propriété d'AJ Wharton». Sur l'un des tatouages, il était écrit «Propriété d'AJ Wharton». [ilovetattoos/Pixabay ]

Piégée dans une relation toxique pendant six ans, une Britannique a raconté avoir été forcée par son ex-petit ami violent de se faire tatouer neuf fois son nom sur le corps.

Et ce dans le but, relate Nicola Frost, 32 ans, au Daily Mail, que «personne d'autre ne la touche» parce qu'elle était «sa propriété». Huit des neuf tatouages sont le nom de son ancien compagnon (AJ Wharton) ou ses initiales. Quant au dernier, situé juste au-dessus de ses fesses, il y est écrit : «Propriété d'AJ Wharton.»

«Pourquoi quelqu'un aurait-il le nom d'une personne neuf fois sur lui ? C'est fou», a-t-elle déclaré au tabloïd britannique. «Mais si je ne le faisais pas, je savais qu'il y aurait des répercussions. Parfois, je riais quand il disait quel tatouage il voulait que je me fasse, et je recevais une gifle de sa part», se remémore-t-elle douloureusement. 

La mère de cinq enfants – dont deux avec AJ Wharton – témoigne de violences conjugales répétées. «Il me frappait et me marchait sur le visage assez régulièrement, me giflait, et me jetait contre les murs», affirme-t-elle. «Il m'a fait un œil au beurre noir et une lèvre fendue à plusieurs reprises, mais j'avais trop peur pour le dire à quelqu'un et il savait que je n'avais personne d'autre.»

Une violente agression l'an dernier

En plus de ces abus physiques, son ex-petit ami lui faisait subir des violences psychiques et émotionnelles. «Il contrôlait tous les aspects de ma vie», explique la trentenaire. «Même si j'allais simplement au magasin, je devais demander la permission et devais prendre une photo de moi et de ce que je portais», détaille-t-elle, ajoutant qu'il l'avait «coupée de (sa) famille et de (ses) amis».

Elle a finalement rompu avec lui en juin 2018, mais l'enfer n'a pas pris fin. Une nuit de février 2019, son ex s'est invité chez elle et l'a sauvagement agressée pendant de longues minutes. «Il était ivre et s'il ne s'était pas endormi, je ne pense pas que je serais ici aujourd'hui», confie-t-elle.

C'en est trop pour elle. Elle dépose plainte. S'ensuit un procès, dont le jugement est tombé fin août : AJ Wharton a été condamné à 21 mois de prison et à une interdiction de contacter pendant dix ans son ex-compagne. De son côté, Nicola Frost tente de se reconstruire, notamment en recouvrant les tatouages maudits. «J'en ai fait quatre jusqu'à présent, mais cela coûte cher», déplore-t-elle. 

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