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Sexe : Le masque recommandé lors des rapports avec un nouveau partenaire par le Canada

Les données montrent que «le risque de transmission du nouveau coronavirus par le sperme ou les sécrétions vaginales est très faible» mais la Santé publique du Canada juge plus sûr de limiter au maximum les «contacts étroits».[Pixabay]

Depuis quelques semaines le port du masque s'impose partout et, au Canada, cela inclut les moments les plus intimes. Pour l'administratrice en chef de la Santé publique du pays, le Dr Theresa Tam, ceux qui ont des relations sexuelles avec de nouveaux partenaires ont tout intérêt à le faire masqués.

Dans un communiqué publié mercredi 2 septembre, elle explique que cela concerne les rapports initiés «en personne, avec quelqu'un qui ne fait pas partie de votre ménage ni de votre bulle sociale».

Non seulement le masque «couvrant le nez et la bouche» est de rigueur dans ce cas-là, mais il est aussi conseillé d'éviter les baisers ou tout autre pratique impliquant de rapprocher les visages.

«N'oubliez donc pas de limiter le nombre de contacts étroits dans la mesure du possible, comme vous le faites pour toutes vos interactions sociales», continue le communiqué.

Même si «les données actuelles» montrent que «le risque de transmission du nouveau coronavirus par le sperme ou les sécrétions vaginales est très faible», dans l'idéal, Theresa Tam préférerait que de telles relations sexuelles, avec de nouveaux partenaires, soient évitées en cette période de pandémie.

A tel point qu'elle suggère même aux Canadiens de «limiter [leur] consommation d'alcool et d'autres substances» pour qu'ils puissent «prendre de sages décisions». Mieux, l'administratrice en chef n'hésite pas à encourager ses concitoyens au plaisir solitaire, «les activités sexuelles les moins risquées pendant que sévit la Covid-19».

Des directives similaires avaient déjà été publiées au Canada lors des premières semaines de la pandémie. En juillet, un guide conçu par la Colombie-Britannique était même devenu viral, notamment parce qu'il proposait le «glory hole» (un rapport sexuel initié au travers d'un orifice dans un mur) comme pratique sexuelle la plus sécuritaire en ces temps troublés.

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