Publicité
Réservé aux abonnés

Les lenteurs du Grenelle contre les violences conjugales

Le premier ministre a promis la création de 1000 places d’hébergement supplémentaires pour les victimes de violences conjugales. 105555213/Daniel Jędzura - stock.adobe.com

Face aux critiques, Élisabeth Moreno promet de redoubler d’efforts pour faire appliquer les mesures issues de cette concertation.

Un bilan «en demi-teinte». Une «occasion ratée». Les critiques pleuvent sur le tout premier bilan du Grenelle contre les violences faites aux femmes, un an après son lancement par Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Sur les 46 mesures issues de cette grande concertation, 17 ont été réalisées (soit 37%), 23 sont en cours de réalisation (soit 50 %) et six sont encore en cours de construction, précise-t-on au cabinet d’Élisabeth Moreno, nouvelle ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes. Une mise en œuvre «trop lente» et «peu sensible sur le terrain», dénoncent les associations des droits des femmes. Jeudi, une quinzaine d’entre elles, dont la Fondation des femmes, le Collectif féministe contre le viol ou la Fédération nationale Solidarité Femmes, ont demandé «un suivi appuyé et transparent» des mesures du Grenelle et des moyens financiers supplémentaires pour lutter contre ces violences. La crise sanitaire et le confinement «ont pu ralentir…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Les lenteurs du Grenelle contre les violences conjugales

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
1 commentaire
  • jimni

    le

    Il n'est pas possible d'aborder l'égalité homme femme , ni la violence conjugale, sans se pencher sur la religion musulmane qui va à contre sens. Après, c'est faire du baratin stérile qui n'aura aucun effet

À lire aussi

Toulouse : un imam algérien condamné pour antisémitisme expulsé

Toulouse : un imam algérien condamné pour antisémitisme expulsé

Condamné pour la citation d’un «hadith» antisémite en 2018, le religieux, présent en France depuis 1985, se défendait d’une «interprétation décontextualisée» de ses propos. Il est arrivé en Algérie vendredi soir près un arrêté d’expulsion signé le 5 avril par le ministre Gérald Darmanin.

Regarder la vidéo