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Le débat sur l'écriture inclusive fait rage depuis plusieurs années. D'un côté, les partisans de cette forme d'écriture qui doit permettre de remettre sur un pied d'égalité les hommes et les femmes sur le plan grammatical. De l'autre, celles et ceux qui pointent du doigt la complexité de celle-ci. Roselyne Bachelot se situe dans la deuxième catégorie. La ministre de la Culture a été interrogée à ce sujet lors du Grand Jury RTL-Le Figaro, LCI. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est absolument pas fan de l'écriture inclusive. « Je ne suis pas une militante de l'écriture inclusive », avoue-t-elle d'entrée.
Sourire aux lèvres, elle prend comme témoin Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation, présent masqué dans le « public » clairsemé sur le plateau et qui valide sa prise de position. « On a déjà des publics scolaires qui ont des difficultés avec l'orthographe, la lecture et l'écriture », argumente-t-elle, jugeant ce mécanisme « d'une complexité incroyable ». « L'écriture inclusive est une démarche élitiste. Ce que je veux, c'est un apprentissage de la lecture et de l'écriture démocratique. Je ne suis pas pour », ajoute-t-elle concernant l'écriture inclusive. Juste avant, la ministre de la Culture s'était également dite « assez heureuse » que le roman d'Agatha Christie Dix Petits Nègres ait été rebaptisé.
Une polémique concernant une circulaire
Il s'agit d'une prise de position forte d'un membre du gouvernement à ce sujet. Dans une circulaire du 21 novembre 2017, Édouard Philippe, alors Premier ministre, avait ainsi à l'époque « invité » ses ministres, « en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l'écriture dite inclusive ». Des recours avaient été déposés devant le Conseil d'État pour faire annuler cette circulaire. Mais l'administration les avait rejetés, arguant du fait que cette circulaire s'était « bornée à donner instruction aux administrations de respecter, dans la rédaction des actes administratifs, les règles grammaticales et syntaxiques en vigueur » et qu'elle ne pouvait pas « être regardée comme ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à l'égalité entre les femmes et les hommes ».
Dojom 12/9/2020 à 17 : 13
Parfaitement d’accord avec vous, ce mauvais français est insupportable et vient des mêmes qui soutiennent les islamistes, les gauchistes et indigénistes. Voir les propos des maires écologistes de Lyon et Grenoble notamment qui utilisent ce sabbir pour les textes administratifs.
Il faut absolument interdire ce sabir dans les documents officiels, c'est comme la burka dans le lieux publics !
60% des élèves entrant en 6eme savent à peine lire et écrire. Imaginez l’application de l’écriture inclusive on va créer des Generations d’ignares