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Macron juge "inacceptable" la répression contre les Ouïghours en Chine

Emmanuel Macron, la semaine dernière au Pantheon.
Emmanuel Macron, la semaine dernière au Pantheon. © Julien De Rosa/Pool via REUTERS
La Rédaction, avec AFP , Mis à jour le

Dans un courrier adressé à Aurélien Taché, que le parlementaire a rendu public, le président de la République a affirmé que la répression contre la minorité musulmane ouïghoure en Chine était "inacceptable" et que la France la condamnait "avec la plus grande fermeté". 

Emmanuel Macron a affirmé, dans un courrier adressé à un parlementaire, que la répression contre la minorité musulmane ouïghoure en Chine était "inacceptable" et que la France la condamnait "avec la plus grande fermeté". En réponse à une lettre qui lui a été adressée en juillet par le député ex-LREM Aurélien Taché et cosignée par une trentaine de parlementaires, le chef de l'Etat affirme que "chaque occasion est utilisée dans nos contacts bilatéraux avec les autorités chinoises pour les appeler à mettre fin aux détentions dans des camps au Xinjiang", dans le nord-ouest de la Chine.

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Il précise avoir examiné "avec la plus grande attention" les témoignages et documents "portant sur les camps d'internement, les détentions massives, les disparitions, le travail forcé, les stérilisations forcées, la destruction du patrimoine ouïghour et en particulier les lieux de cultes, la surveillance de la population et plus globalement de tout le système répressif mis en place dans cette région". 

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"Toutes ces pratiques sont inacceptables car elles vont contre les principes universels inscrits dans les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme, et nous les condamnons avec la plus grande fermeté", écrit Emmanuel Macron dans cette lettre datée du 6 septembre et rendue publique par Aurélien Taché.

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"Nous resterons pleinement mobilisés sur la situation des Ouïghours"

"Je tiens à vous assurer que nous resterons pleinement mobilisés sur la situation des Ouïghours", assure-t-il, en détaillant les initiatives prises par Paris au niveau international, notamment "dans les enceintes de l'ONU".

Fin juillet, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait proposé qu'une "mission internationale émanant d'observateurs indépendants", "sous la houlette" de la Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, se rende au Xinjiang pour enquêter sur la situation de la minorité musulmane ouïghoure. Dans leur courrier, Aurélien Taché et ses collègues avaient appelé Emmanuel Macron à "agir pour que la Chine soit traduite devant la Cour pénale internationale pour crime contre l'Humanité".

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Les Ouïghours constituent le principal groupe ethnique du Xinjiang, une immense région de la Chine qui a notamment des frontières communes avec l'Afghanistan et le Pakistan. Régulièrement frappée par des attentats meurtriers, attribués par Pékin à des séparatistes ou des islamistes ouïghours, elle est sous haute surveillance policière.

Lire aussi"Le sujet des Ouïghours n'est pas politique. C'est une question d'humanité"

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