Le PNVD de son vrai nom (Partij voor Naastenliefde, Vrijheid en Diversiteit) signifie parti pour l’amour du prochain, la liberté et la diversité. Il fait beaucoup parler de lui pour les points de son programme consacrés à la sexualité. Il propose notamment la suppression progressive de la majorité sexuelle et la dépénalisation de la pédopornographie.
Diminuer l’âge de la majorité sexuelle
Dans son programme en 21 pages, on peut y lire ceci : "Toutes les personnes, quel que soit leur âge, y compris les enfants ont le droit de disposer de leur corps. Cela s’applique également en matière sexuelle. N’importe qui peut avoir des contacts sexuels avec son consentement."
Avant de lire quelques paragraphes plus bas que "la détention privée de toutes les formes de pornographie, y compris la pornographie enfantine, est autorisée." Le parti demande également que "les contacts sexuels avec des animaux redeviennent légaux" ainsi que la "légalisation de la nécrophilie si le défunt a explicitement donné son autorisation écrite à cet effet".
Le parti demande que les contacts sexuels avec des animaux redeviennent légaux ainsi que la légalisation de la nécrophilie si le défunt a explicitement donné son autorisation écrite à cet effet.
Le PNVD n’en est pas à son coup d’essai. Après deux tentatives de participation aux législatives en 2006 et 2010, il a finalement été interdit en mars 2010. Ses fondateurs n’ont jamais réussi à passer la barre des 580 signatures nécessaires pour se présenter aux élections législatives. Aujourd’hui ce parti renaît de ses cendres mais étant donné le tollé que suscite sa refondation, pas sûr qu’il y parviendra lors des prochaines élections prévues en mars prochain aux Pays-Bas.
De son côté, le PNVD ne semble pas s’émouvoir du tollé que provoque l’annonce de sa refondation. Sur Twitter, il a réagi par ces mots aux nombreuses réactions. "Cette pétition montre la raison d’être d’un parti libéral humain comme le PNVD. Ses fondateurs estiment qu’une interdiction de parti "porterait une atteinte grave à la démocratie".