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Une hécatombe. L'an dernier, les scientifiques avaient enregistré un bien triste bilan : 215 baleines grises s'étaient échouées sur la côte pacifique de l'Amérique du Nord, soit entre le Mexique et l'Alaska. Cette année, 144 de ces cétacés ont péri dans les mêmes conditions, comme le relate Le Monde. Michael Milstein, porte-parole pour la côte ouest de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), se montre enthousiaste face à cette baisse de mortalité : « Il est possible que nous ayons repris le chemin vers un rythme plus normal ».
Néanmoins, Frances Gulland, chercheuse en biologie marine à l'université de Californie-Davis tient à préciser que le nombre de baleines échouées en 2020, bien que plus bas que celui de l'année précédente, est quatre fois plus important que celui d'une année ordinaire. « Nous retiendrons notre souffle jusqu'à l'hiver prochain », fait-elle savoir.
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Le réchauffement climatique serait en grande partie responsable de la mort de ces baleines, même s'il reste quelques zones d'ombre. « Nous n'avons jamais vraiment compris ce qui s'était passé. Beaucoup d'animaux morts étaient émaciés sans que nous ayons pu déceler de maladies particulières. Nous avons donc pensé que cela pouvait être lié à une vague de chaleur et à la perturbation du régime alimentaire des baleines dans l'Arctique, là où elles accumulent leurs réserves. En même temps, 25 % des morts faisaient suite à des collisions avec des bateaux ou à des enchevêtrements dans des filets ou des mouillages. Par la suite, il y avait eu d'autres années chaudes, sans hausse particulière de la mortalité… Donc, beaucoup d'hypothèses, peu de réponses », fait savoir la scientifique, Frances Gulland, entreprenant des recherches à ce sujet depuis vingt-cinq ans. L'océan Pacifique est désormais le seul endroit où vit cette espèce de cétacé qui a disparu de tout l'océan Atlantique à la suite de la chasse baleinière.
Ni les moineaux, dont 80% des effectifs ont disparu.
Les rivières les poissons disparaissent a une vitesse grand V et pour moi les stations d épuration y sont pour beaucoup, on envoie toujours plus de produit chimique dans des rivières dont le débit diminue sans arrêt, et tout ces produits finissent dans la mer a chaque crue
L'humanité va se retrouver bien seule, une fois que toutes les espèces d'animaux sauvages plus grands qu'un rat ou une sardine auront disparu.