L'État islamique a revendiqué l'assassinat de six humanitaires français au Niger. 0:57
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avec AFP , modifié à
Le groupe État islamique a revendiqué l'attaque qui a fait huit morts au mois d'août au Niger, dont six humanitaires français. Ils avaient été abattus par des hommes armés à moto alors qu'ils visitaient une réserve de girafes au sud-est de la capitale, Niamey. 

Jusque là, on ne connaissait pas les auteurs, de nombreux groupes terroristes circulant dans la région. Le groupe État islamique (EI) a revendiqué jeudi l'assassinat le 9 août au Niger de huit personnes, dont six humanitaires français et deux Nigériens, dans sa revue Al-Naba. La publication, authentifiée par de multiples sources, dont l'organe américain Site, évoque une "attaque éclair" dans la région de Kouré ayant abouti à la mort de six "Croisés" français et deux "apostats" nigériens.

Assassinés alors qu'ils visitaient une réserve de girafes 

Les jeunes humanitaires français, deux hommes et quatre femmes, avaient été assassinés avec leur chauffeur et leur guide nigériens par des hommes armés à moto le 9 août alors qu'ils visitaient la réserve de girafes de Kouré, à 60 km au sud-est de la capitale Niamey où ils étaient basés. Après l'attaque, le gouvernement nigérien avait fermé la réserve tandis que la France plaçait le site en "zone rouge", tout comme le reste du pays, exceptée la capitale.

Le Niger, pays sahélien très pauvre, est en proie à des attaques djihadistes récurrentes qui ont fait des centaines de morts. Avec le Mali et le Burkina Faso voisin, il est au cœur d'une immense zone écumée par des groupes djihadistes se revendiquant d'EI ou de son rival Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et où sont déployés quelque 5.100 soldats français de la force antiterroriste Barkhane.