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Cerveau et psy

Sophrologie : ce que dit la science de ses bienfaits potentiels

Sciences et Avenir fait le point sur le principe et les bienfaits de la sophrologie.

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Cours d'initiation à la sophrologie

La sophrologie aide à mieux gérer le stress et l’anxiété.

SIMON ISABELLE/SIPA

Cet article est extrait du hors-série n°196 de Sciences et Avenir "Comment l'esprit guérit le corps".

Principe

Développée en 1960 par le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo, la sophrologie (du grec sôs, "harmonie", et phren, "esprit") réunit un ensemble de techniques occidentales et orientales très larges (hypnose thérapeutique, rêve éveillé, relaxation progressive de Jacobson, yoga, zen, etc.). Elle se pratique en groupe ou individuellement. Cette méthode combine des exercices de respiration profonde et de visualisation, leur finalité étant de centrer l’attention sur le corps et de prendre conscience de son monde intérieur (sentiments, nervosité, etc.) pour amener à la détente, au lâcher-prise ainsi qu’au renforcement de l’image de soi. Ces exercices répétitifs et progressifs permettent au patient de solliciter ses propres ressources pour faire face aux différentes situations rencontrées dans la vie quotidienne.

Indications

La sophrologie aide à mieux gérer le stress et l’anxiété, notamment chez les personnes en fin de vie (1). Elle permet un réveil plus serein après une opération et réduit la fatigue liée à l’intervention. Une étude menée sur des patients en insuffisance respiratoire aiguë a montré une diminution sensible de la gêne respiratoire et de la douleur lorsqu’une séance de sophrologie était pratiquée durant les 30 premières minutes de ventilation mécanique. Les fréquences cardiaque et respiratoire étaient également ralenties ; et la pression artérielle systolique diminuée (2). Par ailleurs, la sophrologie améliore la qualité du sommeil (3), et pourrait contribuer à traiter des troubles obsessionnels ou des addictions (tabac, alcool), mais des études cliniques de grande ampleur manquent encore pour valider son efficacité dans ces domaines. De même, l’efficacité de la sophrologie diffère chez les enfants et les adolescents selon leur sexe et la nature de leur traumatisme.

Références scientifiques

1. L’accompagnement des personnes en fin de vie, Ducloux, InfoKara, 2004.

2. Impact de la sophrologie sur la tolérance des séances de ventilation non invasive chez des patients en insuffisance respiratoire aiguë, Constantin et al, Annales françaises d’anesthésie et de réanimation, 2009

3. Efficacité de la sophrologie dans le traitement de l’insomnie chronique, Stal et al, 2000.

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