Les vols sans destination cartonnent
Plusieurs compagnies aériennes, en Asie et en Australie, proposent des "vols pour nulle part", avec un lieu de départ et de destination identique. Les passagers en manque d'avion à cause de la pandémie en redemandent.
"Bienvenue à bord de ce vol à destination de... nulle part." En Australie, au Japon ou à Taïwan, c'est l'étonnant message que pourrait délivrer le commandant de bord à ses passagers d'un autre genre. Ici, il n'est plus question de prendre l'avion pour voyager mais bien pour se distraire, en y dînant ou en profitant des paysages. Le succès est au rendez-vous pour ces "flights to nowhere", sorte de croisières aériennes aussi appelées "vols panoramiques". La semaine dernière, la compagnie australienne Qantas a vendu en à peine 10 minutes les 130 billets (allant de 500 à 2.300 euros environ) d'un vol de sept heures pour découvrir les joyaux du pays, comme la grande barrière de corail ou le rocher sacré d'Uluru.
Et la planète dans tout ça?
D'autres fantaisies ont été proposées ces dernières semaines. Avec la compagnie Royal Brunei Airlines , il est possible de survoler l'île de Bornéo avec commentaires du pilote, repas et cadeau à l'arrivée. La compagnie taïwanaise EVA met à disposition un avion aux couleurs du personnage Hello Kitty, tandis que l'équipage japonais d'All Nippon Airways propose un thème hawaïen au-dessus de l'archipel américain.
Ces "vols pour nulle part" sont la conséquence de la pandémie de Covid-19, qui ont nettement ralenti le trafic aérien international. Ils ciblent des voyageurs plutôt aisés en manque d'altitude et représentent une aubaine économique pour les compagnies ayant enregistré d'importantes pertes financières depuis le printemps. La grand perdante de cette nouvelle tendance se nomme… la planète. Car même sans destination, l'avion reste un moyen de transport polluant. Face aux critiques, la compagnie Qantas a promis de payer le coût des émissions de carbone engendrées par ses vols panoramiques.
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