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La souffrance provoquée par la grossophobie exposée dans un documentaire

Dessin noir et blanc montrant une femme qui pleure.

Une des illustrations d'Emanuelle Dufour dans « Contes d’une grossophobie ordinaire »

Photo : Emanuelle Dufour

Radio-Canada

Depuis lundi, Contes d’une grossophobie ordinaire peut être regardé gratuitement sur le site (Nouvelle fenêtre)de l’Office national du film du Canada (ONF) (Nouvelle fenêtre). Dans ce court métrage, la réalisatrice et scénariste Josiane Blanc braque sa caméra sur les conséquences psychologiques que peuvent avoir sur les adolescentes la discrimination et l’intimidation basées sur le poids. 

Au départ, Josiane Blanc, une Montréalaise aujourd'hui installée à Toronto, voulait consacrer son premier film indépendant à la diversité corporelle chez les femmes adultes. Au fil de ses recherches, elle a réalisé que, pour les personnes victimes de grossophobie, la souffrance débutait dès le plus jeune âge. 

J’ai voulu avoir un impact à ce niveau-là et aller là où [la grossophobie] commence, a-t-elle déclaré en entrevue à l’émission Le 15-18

Josiane Blanc sourit.

La réalisatrice et scénariste Josiane Blanc

Photo : STEPHAN BALLARD

Se priver d'aller à la piscine par peur des jugements

Dans son documentaire, la cinéaste donne la parole à quatre adolescentes qui témoignent des conséquences dévastatrices que l’exclusion, les critiques et l'intimidation subies en raison de leur corpulence ont eues sur elles. 

Beaucoup d’entre elles font de l’anxiété ou s’empêchent de faire des choses. Le plus triste, c’est quand elles nous racontent qu’elles ne veulent pas aller à la piscine ou faire du théâtre, a-t-elle raconté, ajoutant qu’un jeune qui n’est pas filmé dans le documentaire a arrêté d’aller à l’école à cause de la pression qu’il y vivait.  

Perçues comme moins intelligentes

Selon Josiane Blanc, la grossophobie s’exprime sournoisement au quotidien, se nourrissant d'a priori inconscients et de stéréotypes tenaces, comme celui voulant que les personnes grosses seraient paresseuses. Les jeunes témoignent dans le documentaire du fait que les gens les prennent moins au sérieux ou pensent qu’ils sont stupides.

Le film, qui mêle images tournées et illustrations d’Emanuelle Dufour, montre l’accompagnement psychologique – étalé sur deux ans – dont ces jeunes filles bénéficient à l’hôpital SickKids de Toronto. L’objectif est notamment de leur apprendre à s’accepter et à s’aimer. 

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