Initiative : des ruches sur les toits d’Enedis à Pontivy

Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur... Enedis.

Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur... Enedis.
Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur… Enedis. (©Pontivy Journal)
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Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur… Enedis.

« Je pense que j’ai une ruche de 70 000 abeilles »

Cela fait un an qu’elles bourdonnent au-dessus de la rue Jean-Moulin à Pontivy. Elles ? Les centaines de milliers d’abeilles, dans les quatre ruches installées sur les toits de l’agence Enedis.

Un an que Thomas Dherbecourt quitte sa tenue de travail bleue d’Enedis pour la tenue de protection blanche de l’apiculteur. L’agent a été autorisé, même encouragé par son employeur, pour l’installation de ses quatre ruches.

C’est un voisin apiculteur qui m’a initié. Quand sa ruche a essaimé, je lui ai dit que je voulais en faire. 

Il ramène d’abord une ruche sur les toits de l’agence Enedis à l’automne 2019. « Comme c’était tardif, je n’ai pas eu de miel. Elles ont passé l’hiver tranquillement ici. »

Une ruche compte entre 40 000 et 60 000 abeilles, « je pense que j’en ai une à 70 000 abeilles », lance-t-il, tout en ouvrant avec grande précaution et minutie une ruche et en retirant l’un des cadres pour trouver la reine.

Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur... Enedis.
Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur… Enedis. (©Pontivy Journal)

2 000 œufs royaux

Aujourd’hui, il a quatre ruches bourdonnantes : il en avait une cinquième mais n’avait pas assez de place sur cette partie du toit, et l’a donnée.

En cette période de fin de miellée, Thomas Dherbecourt a préféré garder le miel produit (10 kg en moyenne par ruche) pour ses deux dernières ruches.

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Les abeilles vont créer les cellules royales pour les œufs de la reine, qui peut pondre jusqu’à 2 000 œufs par jour, au printemps.

Il s’approche de l’une des ruches récemment installées : il n’avait mis que la moitié d’un cadre avec des alvéoles, les abeilles en construisent l’autre moitié, comme un reflet dans le miroir, pour faire un cadre entier.

Le frelon asiatique, « une plaie »

Les abeilles vont donc butiner dans les rues de la cité napoléonienne. C’est pour le compte d’une reine, et non d’une impératrice, qu’elles font le plein de nectar de fleurs.

Mais cette sortie en ville ne se fait pas sans péril : un prédateur guette, malheureusement de plus en plus souvent : le frelon asiatique.

Il attaque les abeilles en sortie de ruche, c’est vraiment une plaie, surtout pour les petites colonies d’abeilles…

Thomas Dherbecourt va poser des pièges à frelons avant de laisser ses abeilles hiverner.

En ce moment, je vérifie qu’elles ont bien toutes leurs réserves de miel. Je traite ensuite contre le varroa, un parasite. Durant l’hiver, il n’y a pas d’activité dans la ruche. Ça descend alors à 20 000 abeilles par ruche.

Puis au printemps, Thomas rouvrira ses ruches entre mars et avril pour en vérifier l’état, voir si les pontes ont repris, si les cellules royales se construisent. Le miel en pot de la BO Enedis-Pontivy, ce sera pour 2021…

De la cabane à insectes au mouton : Enedis soutient la biodiversité à sa façon. Thomas Dherbecourt a tout simplement demandé à son employeur de pouvoir installer des ruches sur les toits de l’agence pontivyenne. « Il y a d’autres ruches, dans d’autres agences en France. Certains ont même des cabanes à insectes. Enedis est très biodiversité », explique-t-il.
En effet, le gestionnaire du réseau français d’électricité encourage ce genre de projets : « Toutes les initiatives en faveur de la préservation de la biodiversité intéressent Enedis et notamment lorsqu’elles sont portées par un de nos agents ».Pour ce qui est des ruches de Thomas à Pontivy, « toutes les conditions étaient réunies pour leur installation. Le toit est facilement accessible de l’agence et l’engagement de Thomas Dherbecourt est soutenu par ses collègues » indique Enedis.
En Ille-et-Vilaine, un agent a ramené une bête un peu plus grosse que des abeilles : un mouton. « C’était pour entretenir l’herbe autour d’un poste qui nous appartenait. C’était une initiative ponctuelle, mais Enedis est fière de rendre possible ces projets initiés par des salariés ! »

Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur... Enedis.
Thomas Dherbecourt, passionné d’apiculture, a mis des ruches sur les toits de l’agence Enedis de Pontivy (Morbihan). Une installation encouragée par son employeur… Enedis. (©Pontivy Journal)

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