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Des menaces de mort, Mila, âgée de 17 ans, en reçoit régulièrement. Notamment sur les réseaux sociaux où elle continue à se faire insulter pour avoir osé critiquer l'islam sur son compte Instagram, en janvier dernier. Les dernières en date ont été filmées et se révèlent encore plus inquiétantes que les autres ; sur une vidéo apparaît un individu muni d'une feuille de boucher, mimant un égorgement et proférant à plusieurs reprises des menaces contre l'adolescente et sa mère.
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L'auteur de cette mise en scène macabre a été identifié et arrêté dans le Gers, où il est en garde à vue depuis mercredi. Il doit être déféré ce jeudi 1er octobre devant le tribunal correctionnel d'Auch, pour y être jugé en comparution immédiate pour « menaces de mort réitérées ». Il encourt trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Selon les éléments recueillis durant l'enquête, Mila ne le connaissait pas. Ses parents ont déposé une plainte.
Menaces quotidiennes
« Je reçois tous les jours des menaces ; des menaces de mort essentiellement », avait confié il y a un mois la jeune fille à un gendarme de la brigade de recherches de Vienne (Isère). L'adolescente était venue déposer une plainte le 28 août, après avoir été agressée quelques jours plus tôt sur l'île de Malte, où elle effectuait un séjour linguistique. Alors qu'elle dînait avec une amie, un individu l'avait abordée en lui demandant si elle était Mila. Elle avait répondu oui et il s'était déchainé, jurant « sur Allah et le Coran : Je vais te buter, je vais te tuer ! Que je te revoie pas sinon je vais t'étrangler ! On va te violer dans une cave, je vais violer ta mère ! »
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Le jeune agresseur, de nationalité algérienne, disposait d'une carte de séjour en France. Il a été condamné deux jours après les faits à un an de prison avec sursis par la justice maltaise, mais la jeune fille redoutait « qu'il vienne jusque chez (elle) pour se venger ou (lui) faire du cyberharcèlement ». « Il y a tellement de gens qui veulent ma mort », avait-elle expliqué au gendarme.
Coupée de ses proches
À Vienne, trois mineurs sont, par ailleurs, toujours mis en examen et sous contrôle judiciaire, pour « menaces de mort », « usurpation d'identité », « envoi réitéré de messages malveillants », « vol et recel de données informatiques ». Ce sont eux qui, en janvier dernier, avaient promis lapidation, viol, attentat à l'acide et une mort certaine à Mila, jetant ses coordonnées en pâture sur les réseaux, après la publication de sa vidéo sur Instagram, dans laquelle elle critiquait la religion musulmane en des termes très crus, en réponse à des insultes sur son homosexualité.
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Mila n'a jamais pu remettre les pieds dans son lycée de Villefontaine, d'où elle a été exfiltrée par les autorités après le torrent de haine et d'appels au meurtre déclenché par son « post ». Elle est aujourd'hui interne dans un établissement sécurisé, privée de parole, coupée de sa famille et loin de ses amis. « J'ai peur pour ma sécurité », confiait-elle dans sa plainte du 28 août.
Courage et soutien a cette jeune fille. Il faut condamner sévèrement ces islamistes et renvoyer si possible dans leur pays très rapidement
Cette jeune fille courageuse doit être soutenue par tous les moyens
Excellent !
Et en ce qui concerne l'éventuelle troisième intervention US pour nous sauver c'est d'autant moins gagné que les Démocrates sont devenus tout aussi isolationnistes que les Républicains, et en ont autant ras le bol de payer pour défendre une Europe donneuse de leçons, France en tête bien sûr.