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Des policiers de Rouen révoqués pour avoir échangé des propos racistes sur WhatsApp

Un policier noir avait déposé plainte contre six de ses collègues fin 2019 après avoir découvert qu’il était la cible de propos racistes de leur part.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 octobre 2020 à 20h01, modifié le 04 octobre 2020 à 09h22

Temps de Lecture 1 min.

Des policiers, à Rouen (Seine-Maritime), en 2017.

Des policiers de Rouen, mis en cause en décembre 2019 pour des propos racistes échangés en privé sur la messagerie WhatsApp, ont été révoqués de la police, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la Direction générale de la police nationale (DGPN), samedi 3 octobre. Parmi les griefs retenus à leur encontre figure le « manquement au devoir d’exemplarité par un comportement indigne des fonctions ».

L’affaire avait démarré avec le dépôt de plainte d’un policier noir, affecté à l’unité d’assistance administrative et judiciaire, contre six de ses collègues de Rouen après qu’il avait découvert être la cible de propos racistes de leur part.

Trois gardiens de la paix ont ainsi été révoqués le 11 septembre par la DGPN, après un conseil de discipline qui s’était tenu en juin et avait réclamé à l’unanimité leur révocation.

Cette dernière leur a été « notifiée le 17 septembre et est effective depuis le 18 septembre », a précisé la DGPN, confirmant une information des sites d’information locale Le Poulpe et Actu76. Un élève gardien de la paix a également été exclu le 11 septembre, et il a été mis fin au contrat d’un adjoint de sécurité (ADS), lui aussi mis en cause, a ajouté la DGPN.

L’IGPN saisie

Une enquête préliminaire a également été ouverte et l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) saisie « du chef de diverses infractions, notamment diffamation non publique aggravée et provocation non publique à la discrimination ».

Début juin, Arte Radio et Mediapart avaient diffusé les propos de ces policiers, redonnant de l’écho à cette affaire. Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, avait alors affirmé qu’il « veillerait à ce que toutes les conséquences administratives soient tirées de ces actes qui n’ont évidemment pas leur place dans la police nationale et appellent les réponses les plus sévères ». « La police en France n’est pas raciste. Elle souffre de ces comportements qui ne correspondent en rien aux valeurs républicaines qu’elle défend », avait-il ajouté.

Le Monde avec AFP

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