CSDHI – Arman Abdolali était âgé de moins de 18 ans au moment où il a commis le meurtre présumé. En dépit de l’absence de preuves, il a été condamné à mort.
Un mineur condamné à qisas
La cinquième branche du tribunal pénal de Téhéran l’a condamné à qisas (la loi du talion), une nouvelle fois. Pourtant, les agents du régime n’ont jamais retrouvé le corps de la victime.
La cinquième section du tribunal pénal de Téhéran a condamné Arman Abdolali à qisas. Selon les informations, Arman a avoué le meurtre lors d’interrogatoires. Cependant, il a retiré ses aveux devant le tribunal. Le corps de la victime n’a jamais été retrouvé. En conséquence, l’avocat de la défense a laissé entendre qu’il pourrait être vivant.
Il expérimente une première fois l’horreur de la potence
Les autorités ont conduit précédemment Arman Abdolali à la potence de la prison de Rajaï Chahr, le 1er janvier 2020. Toutefois, les responsables du régime l’ont renvoyé dans sa cellule après la suspension de la sentence.
L’Iran est l’un des rares pays au monde qui applique encore la peine de mort pour des crimes commis alors qu’il était mineur. Cependant, l’article 91 du nouveau code pénal islamique, ratifié en 2013, donne aux juges le pouvoir de ne pas prononcer de peine de mort aux mineurs qui n’ont pas compris la nature et le caractère sacré de leurs crimes.
L’Iran exécute des enfants
Selon le compte-rendu annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran, en 2019, au moins quatre enfants ont été exécutés en violation de la Convention relative aux droits de l’enfant. La République islamique l’a signée et ratifiée.
Compte tenu de la répression de la société civile et des limites des contacts avec les prisonniers, le nombre d’enfants délinquants exécutés est probablement beaucoup plus élevé que les chiffres officiels enregistrés.
Source : IHR