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Mali: une missionnaire suisse, retenue en otage, a été tuée par ses ravisseurs

Une autre otage au Mali, une Suissesse, a été tuée par ses ravisseurs. Berne l'a officiellement annoncé vendredi 9 octobre, dans la soirée. On ne sait pas pour le moment si sa mort a un lien avec la libération de Soumaila Cissé et de Sophie Pétronin.

Vue aérienne de Tombouctou, au Mali, le 16 janvier 2020 (image d'illustration).
Vue aérienne de Tombouctou, au Mali, le 16 janvier 2020 (image d'illustration). Souleymane Ag Anara/AFP
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Les autorités suisses n'ont pas communiqué le nom de l'otage qui aurait été tuée, rapporte notre correspondant à Genève, Jérémie Lanche. Il s'agit d'une missionnaire d'une quarantaine d'années. Originaire de Bâle, elle a été enlevée il y a quatre ans à Tombouctou par un groupé lié à al-Qaïda.

Elle avait déjà été enlevée brièvement en 2012, lorsque la ville était tombée aux mains des jihadistes. Elle était apparue dans une vidéo de ses ravisseurs en 2017, visiblement affaiblie et amaigrie.

► À lire aussi : Libération de Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé: que s’est-il passé ces derniers jours ?

Sa mort remonterait à un mois

C'est Sophie Pétronin qui a informé les autorités françaises de son décès. Il remonterait à un mois. Le chef de la diplomatie suisse, Ignazio Cassis, condamne un « acte cruel » et exprime ses « plus sincères condoléances aux proches de la victime ».

Le conseiller fédéral précise que la victime « aurait été tuée par les ravisseurs de l'organisation terroriste islamiste Jama'at Nasr al-Islam wal Muslim ». La Suisse cherche maintenant à connaître les circonstances exactes du décès de sa ressortissante, ainsi que le lieu où se trouve son corps.

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