En 1933, vingt-trois pays dont l’Autriche, l’Australie, la Syrie et l’Afrique du Sud ont signé la Convention sanitaire internationale pour la navigation aérienne afin de s’entendre sur la gestion de la peste, du choléra, de la fièvre jaune, du typhus et de la variole. Avant de quitter les zones où ces maladies circulaient, les avions devaient être désinfectés, l’équipage et les passagers devaient faire l’objet d’une inspection afin d’exclure toute personne affichant des symptômes ainsi que “les personnes proches du malade”. Tout rat se trouvant à bord devait être éliminé.

Si un cas de variole se déclarait durant un vol, le passager contaminé et ceux risquant d’avoir été exposés devaient entamer une quarantaine dès l’atterrissage. Des exceptions pouvaient être faites pour les personnes en mesure de prouver qu’elles avaient déjà contracté la variole ou qu’elles avaient été vaccinées “il y a moins de trois ans et plus de douze jours”.

Aujourd’hui, chaque pays édicte ses propres règles

Les vols internationaux nécessitent que les voyageurs se sentent en sécurité. C’est pourquoi, à l’avènement des voyages en avion après la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a été créée par un groupe d’États afin de s’entendre sur des réglementations applicables dans le monde entier. Après les attentats du 11 septembre 20