Le CCIF, spécialiste du harcèlement judiciaire

Les appels à la dissolution se multiplient contre cette association souvent partie prenante dans des affaires liées à l'affirmation d'un islam politique.

Par

S’abonner sans engagement

Temps de lecture : 3 min

Le CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France), était depuis sa fondation par Samy Debah en 2003, une association en quête de respectabilité, qui « justifiait son existence par une démultiplication de procédures judiciaires confiées à de jeunes avocats mal payés », explique Pierre-François Mansour, chercheur spécialiste du mouvement décolonial et des nouveaux modes de militantisme, qui a cosigné Les Territoires conquis de l'islamisme au début 2020 (PUF). « Sauf que, récemment, quelque chose a changé dans les méthodes et la substance du CCIF. Les organisateurs se sont mis à donner la parole à des figures connues d'un islam très rigoriste, comme le théoricien Aissam Aït-Yahya, un théoricien aux thèses plus que discutables. On suppose qu'il a écrit sous pseudo des textes qui tombent c...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter politique

Tous les jeudis à 7h30

Recevez en avant-première les informations et analyses politiques de la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation

Commentaires (55)

  • ek

    Les juges sont très souvent "laxistes" et ne condamnent qu'a minima.
    Voir les jugements contre des violeurs, des dealers, des agresseurs...
    Mais le PROBLÈME vient surtout des députés/sénateurs qui votent les
    lois, et ces "lois" permettent une justice déphasée avec la réalité. Donc,
    je dirais ÉLUS + JUGES même combat contre le droit minimal.

  • allobrogevaillant

    Fait de la com ; les juges ne suivront pas

  • Roger!

    Parfaitement d'accord avec vous Pierrexx :
    En effet, en France, réussir ses examens de Droit vous donne si vous le souhaitez un privilège exclusif : devenir "juge", et à ce moment et si vous avez bien caché jusque là votre idéologie de gauche (encore qu'au sein de l'Ecole de la Magistrature on vous aura sans doute renforcé dans vos orientations ; cf : "le mur des cons"... ) vous êtes "à vie" le roi du monde, et n'avez à rendre compte à strictement personne de vos décisions...
    Vos décisions sont censées être rendues "au nom du peuple français" mais seront bien plus au nom du type de société que vous aimeriez installer en France !

    Le problème c'est qu'à côté de cette légitimité, qu'on dira toute "théorique", vous contestez (la loi vous permet de... ) la légitimité des décisions administratives qui pourtant vaut bien la vôtre car elles sont prises par des fonctionnaires qui eux-mêmes traduisent les volontés de ministres issus d'un gouvernement parfaitement dé-mo-cra-ti-que (lui, car élu par le peuple alors que vous ne l'êtes même pas !) et responsable de ses actes devant l'Assemblée Nationale...

    Le justiciable, fut-il étranger, a donc le droit par "l'appel" de contester une décision quand même issue du peuple, et de s'en remettre à vous (et votre idéologie personnelle qu'on ne cesse de voir au travers de maintes décisions laxistes quand il s'agit de la population des "cités ; le dessin est inutile... ).
    Scandale, donc !
    On sait bien tous les recours aux décisions gouvernementales à prévoir (expulsions, dissolutions d'associations) que vous allez au final trancher "à votre guise" et dans le sens qu'on imagine...
    Et c'est là bien anormal !

    C'est ici tout l'itinéraire de ce tueur russe, présence avalisée au final par "vous", qui est résumée.

    Un jour tout cela, VI° République ou pas, devra changer car les français en sont ex-cé-dés !
    Et ce jour n'est pas loin. En doutez-vous, vous-mêmes ?

    (NB : Tout ceci ne concerne bien sûr que les juges politisés, les "juges rouges")