Laïcité : Jean-Michel Blanquer, plus jamais seul ?

Confronté aux réticences de sa majorité, au déni de certains syndicats et à l'inertie administrative, le ministre de l'Éducation mène le combat de sa vie.

Par et

S’abonner sans engagement


        QG. Jean-Michel Blanquer dans son bureau de la rue de Grenelle, le 19 octobre.
Jean-Michel Blanquer dans son bureau de la rue de Grenelle, le 19 octobre. © Elodie Gregoire

Temps de lecture : 9 min

Les faits lui donnent raison, mais Jean-Michel Blanquer ne pourra jamais s'en réjouir. Vendredi 16 octobre, alors que Samuel Paty est décapité par un Tchétchène près de Conflans-Sainte-Honorine, le paquebot Éducation nationale entre tout entier dans la tempête. Un enseignant assassiné en France pour avoir montré une caricature du Prophète ? L'histoire semblerait grotesque si elle ne renvoyait à une réalité aussi tragique. Difficile de prédire comment réagira le corps enseignant au retour des vacances de la Toussaint. Se dressera-t-il contre la menace ou sombrera-t-il dans le mutisme et l'autocensure ? Le ministre sait que l'adversité peut entraîner sursauts et prises de conscience à géométrie variable, d'autant plus fragiles qu'il lui faudra ramer à contre-courant. « On est confrontés à...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Elodie Gregoire pour « LE POINT » (x2) – AFP

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation

Commentaires (71)

  • Râleur & fainéant

    Que ce soit entre commentateurs ou entre usagers de l'EN, me semble urgent !
    Le danger est réel... Je ne le citerai pas chacun le connait, mais il est clair qu'on ne peut soumettre "L'école" aux dictats des bien pensants de tout genre, nous avons (avions) des valeurs et une culture dont la "laïcité" qui doivent rester prenantes.
    M Blanquer semble décidé... Lui laissera-t-on les moyens de faire ?
    cdt.

  • serdav

    Je préférais instruction publique à éducation nationale : 'l'éducation'doit rester le rôle des parents, 'l'instruction'ne peut être contesté, ce sont des théorèmes peut même jusqu'à des postulats, ils sont à apprendre par cœur pour les appliquer comme des lois alors que l'éducation reste une fonction variable suivant les situations, les pays où l'on se trouve.
    L'enseignant donne le'la'de nos connaissances et c'est celui que tous devront jouer dans la société française, libre à eux dans jouer un autre dans leur sphère privée.

  • BOCITRON

    Jules Ferry avait raison SAUF que l'instruction nécessite honnêteté, reconnaissance de l'existant. Et que par conséquent le devoir d'instruire oblige à tout exposer sans prendre parti. Qu'il s'agisse de religions, de sciences naturelles & autres.
    Le corps humain dans toutes ses représentations ethniques, couleurs, sexes etc. Ainsi que les principes scientifiques de sa reproduction obligent à exposer sans sortir de la règle républicaine, les droits et devoirs des humains.
    Seul bémol :
    bien adapter l'enseignement à l'âge des élèves du primaire à la terminale.
    Sinon comment comment l'adulte pourra-t-il se forger une opinion saine ?
    Ses choix ultérieur en dépendent mais ne sont pas du ressort de l'instruction.