L’histoire fait couler beaucoup d’encre en Chine. Le 13 octobre, une passagère s’est vu refuser l’accès à un vol de la compagnie aérienne Chunqiu. Le prétexte invoqué ? “Ses mains tremblaient en raison des effets secondaires de la prise d’antidépresseurs”, rapporte Jiemian, média en ligne de Shanghai. “Au cours de cet incident, cette femme a dû non seulement supporter les effets secondaires des antidépresseurs, mais aussi les ‘regards’ provoqués par ces effets secondaires”, déplore le journaliste.
En Chine, le nombre de personnes souffrant de dépression nerveuse est seulement dépassé par celui des victimes de maladies cardiovasculaires. Le site du Quotidien du peuple (Renmin Wang en chinois) souligne, sur la base de données de 2019, que “la prévalence de la dépression à vie dans le pays s’élève à 6,8 % de la population, soit environ 95 millions de personnes”. Un chiffre qui a déclenché une avalanche de réactions. Sur le réseau social Weibo, plus de 620 000 messages ont été postés sur le sujet, qui
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