"Des femmes qui n'aiment pas les hommes" : les propos chocs de Maïwenn sur les féministes dans Paris Match
Dans une interview publié dans les colonnes de Paris Match jeudi 22 octobre, la réalisatrice Maïwenn Le Besco est revenue sur son rapport au féminisme et n'a pas hésité à dire ce qu'elle pensait.
Les femmes ne sont pas toutes féministes, l'actrice et réalisatrice Maïwenn l'a bien fait comprendre. Dans une interview pour Paris Match publié le 22 octobre, l'ex compagne de Luc Besson a fait savoir son désaccord avec les idées de ce mouvement.
J’espère que les hommes me siffleront dans la rue toute ma vie
La réalisatrice de "Polisse" a montré qu'elle ne formalisait pas du tout du comportement parfois racoleur de la part de certains membres de la gent masculine en avouant espérer que "les hommes me siffleront dans la rue toute ma vie. Je ne me suis jamais offensée parce qu’un homme portait un regard bestial sur moi".
Pour elle, c'est un compliment, un point de vue que la réalisatrice partage avec Catherine Deneuve qui, à l'époque du mouvement #balancetonporc avait réclamé qu'on lui laisse le droit d'être importunée dans la rue. Elle a également avoué ne pas comprendre l'attitude des féministes : "Des femmes qui n'aiment pas les hommes" selon elle. Avant d'expliquer : "Moi, je suis pour dire aux hommes à quel point on les aime. Il faut arrêter de dire que ce sont tous des pervers !"
1) Être féministe ne veut pas dire qu'on aime pas les hommes.
— Laura PopCorn \ud83c\udf83 (@universe_laura) October 23, 2020
Si ne pas aimer les hommes signifie, ne pas aimer les agresseurs, les violeurs et les pédophiles ... alors d'accord, c'est ne pas aimer les hommes.
Selon Maïwenn, être victime de viol c'est également en être actrice et avoir une part de responsabilité dans ce qui arrive. "Si j'accepte de me rendre dans la chambre d'un homme à 1 h du matin, je me doute bien que ce n'est pas pour parler d'un rôle !" a-t-elle balancé. Un aveu qui doit faire l'effet d'une douche froide pour les féministes, notamment auprès des actrices qui s'étaient levées pour dénoncer les exactions de certains membres de l'industrie du 7e art.
Elle est notamment revenue sur les événements survenus lors de la cérémonie des Césars 2020 avec la remise de récompense pour le film de Roman Polanski et le départ houleux de la salle de la réalisatrice Adèle Haenel. Elle estime que "Polanski a reçu un prix pour un film formidable, où est le problème ? On ne lui a pas non plus décerné un prix Nobel !"
"Adèle Haenel doit avoir un gros bobo quelque part, pour être partie comme elle l'a fait" a-t-elle admis. Une opinion qui a fait beaucoup parlé, comme le reste de ses paroles, sur les réseaux sociaux.
c'est fou ce que Maïwenn peut dire comme conneries. crétine va.
— The Pirate Bae (@earlofholloway) October 22, 2020
Et le tacle gratos à Adèle Haenel. ?\ud83c\udffd\u2640\ufe0f
— Lalla Fatima بنط (@fatima_bent) October 22, 2020
Au mieux quand on cautionne le film d’un pédocriminel, la décence voudrait qu’on se taise hein, pas qu’on insulte une femme qui a eu la réaction intelligente de quitter la salle.
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