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Par Pierre Vignaud
Publié le 26 octobre 2020 à 17h47
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Les policiers sont soumis à la violence physique, mais encore plus souvent à la violence verbale. Ce lundi 26 octobre, le tribunal correctionnel de Brive a traité un nouvel exemple de ces agressions, une femme de 45 ans devait répondre de menace de mort à l’encontre de policiers.
A Brive, dans la nuit du 23 au 24 octobre, deux policiers s’étaient déplacés à son domicile pour tapage. Du bruit, qui avait déjà généré des tensions avec le voisinage. Venus une première fois, à 23 h 50, puis une seconde fois à 1 h 30, les deux agents de police étaient tombés sur une porte fermée.
« Je vais vous décapiter comme le professeur d’histoire et mettre vos têtes au bout d’une pique », avait lancé derrière la porte, l’occupante des lieux aux fonctionnaires, après avoir chanté à tue-tête.
« J’étais trop énervée à cause des voisins qui s’en étaient pris à moi », s’est justifiée la prévenue à l’audience. Elle fêtait ce soir-là son embauche en CDI. Déjà connue de la justice pour avoir été condamnée à 5 reprises, la mise en cause a présenté ses excuses, mais a fait preuve d’une réflexion limitée sur les événements. « J’ai un comportement normal. Je ne suis pas violente », répète-t-elle.
« Les mots sont porteurs d’idées et les idées tuent. Vous participez à cette banalisation de la violence par les mots. Utiliser comme référence cet assassinat juste après l’hommage national me laisse sans voix », a souligné Yann Le Bris procureur de la république, requérant trois mois de prison ferme.
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La prévenue a été condamnée à 3 mois de détention, aménagée à domicile sous surveillance électronique.
Pierre Vignaud
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