La pollution atmosphérique : un facteur aggravant de la maladie d'Alzheimer ?

.  ©Getty - Hulton Archive
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Une vaste étude épidémiologique sur l'exposition aux particules fines et ses liens avec les maladies neurodégénératives ; et autres actualités scientifiques.

Selon une étude parue dans la revue The Lancet Planet Health : la pollution atmosphérique serait un facteur aggravant de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. Il s'agit d'une grande enquête épidémiologique à long terme, menée par une équipe américaine sur une cohorte importante. Les chercheurs ont examiné les données de 63 millions d’américains entre 2000 et 2017, des patients qui ont été sélectionnés sur la base d’une première hospitalisation dans un contexte de maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. Puis, ils ont mesuré leurs taux d’exposition annuelle aux particules fines, notamment celles d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, c'est-à-dire suffisamment petites pour entrer dans le système circulatoire sanguin. Selon ce papier, cette pollution atmosphérique serait associée à une détérioration des signes neurologiques liée à ces maladies. 

Catherine Malaplate est biochimiste, neurobiologiste, maitre de conférences, et praticienne à l’Université de Lorraine et au CHU de Nancy. Pour elle, cette étude présente des limites. 

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LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Catherine Malaplate

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CoVid-19 et plasma sanguin : des bénéfices limités

Selon une étude parue dans BMJ : pour soigner la CoVid-19, les thérapies par plasma sanguin ont un effet limité.  Le traitement par plasma de convalescence consiste à transfuser du plasma de personnes rétablies du CoVid-19, pour que les malades bénéficient de leurs anticorps neutralisants. Cette stratégie thérapeutique s’est révélée efficace pour traiter Ebola ou le SRAS. Aux Etats-Unis, le plasma de convalescence a été utilisé sur plus de 100.000 patients hospitalisés entre avril et août. Selon cette étude, sur 426 patients en Inde, une moitié a reçu des transfusions de plasma sanguin et des soins habituels tandis que l’autre moitié (le groupe contrôle) a seulement reçu des soins habituels. Aucune réduction de mortalité concluante n’a été observée. Néanmoins, d’autres essais cliniques sont en cours, avec des niveaux d’anticorps neutralisants supérieurs à cette étude indienne. 

La sonde Osiris-Rex perd ses échantillons de l’astéroïde de Bennu 

La mission de collecte de roches de la NASA s'est peut-être un peu trop bien passée. Le bras robotisé a prélevé une trop grande quantité de roche. Résultat : le boitier de collecte se ferme mal. Des photos ont révélé qu’un nuage de poussière s’échappait de la sonde. Selon les images, Osiris-Rex aurait récupéré 400 grammes de roches, ce qui est beaucoup plus que prévu. Malheureusement, elle en aurait déjà perdu 5 à 10 grammes. Pour limiter les fuites, les activités de l’appareil sont maintenant réduites au strict minimum. Ces prochains jours, le précieux butin devrait être stocké au centre de la sonde, avant de pouvoir entamer son retour sur Terre en mars prochain. 

Les premiers dinosaures volants sont des expériences évolutives ratées

Selon une étude parue dans iScience : les premiers dinosaures volants sont des expériences évolutives ratées.  Une équipe Américano-chinoise a analysé les fossiles de deux petites espèces de dinosaure théropode : Yi et Ambopteryx, vieux d’environ 160 millions d’années. Un peu comme pour les chauves-souris, ces deux spécimens possèdent une membrane de peau entre leurs doigts allongés. Après l’analyse de minuscules détails de leurs tissus mous, les calculs aérodynamiques montrent que ces deux dinosaures avaient une capacité de vol proche du poulet, c’est-à-dire presque nul. Le vol plané - comme celui de l’écureuil volant - n’était pas leur fort non plus.  « Ils devaient glisser maladroitement entre les arbres » écrivent les chercheurs. Yi et Ambopteryx n’ont pas pu rivaliser avec les autres espèces arboricoles comme les oiseaux, et ont été évincés de l’histoire évolutive. 

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