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La SPA demande la fin de la vente des animaux dans les animaleries

La pétition de la SPA demandant un meilleur cadre pour la vente des animaux va atteindre 100 000 signatures.

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La France est championne d’Europe des abandons d’animaux. Un bien triste record. Chaque année, 100 000 animaux domestiques sont abandonnés, la moitié sont des chiens et des chats. L’autre moitié, ce sont les petits animaux (lapins, hamsters, etc.) ou les NAC (iguanes, serpents, etc.) dont les chances de survie en milieu naturel sont quasi nulles.

À l’approche de Noël, la SPA rappelle chaque année que si les animaux peuvent être des chouettes cadeaux, ce ne sont ni des jouets, ni des achats que l’on peut faire de manière compulsive. Ce sont des êtres vivants, qui nécessitent des soins spécifiques, du temps et des espaces aménagés. Acheter un animal, c’est aussi un engagement sur le long terme, 2, 10, 20 parfois 30 ans.

Répertorier les animaux

Pour lutter contre les achats sur u coup de tête, la SPA veut une meilleure réglementation de la vente d’animaux, qu’elle voudrait voir réservée aux éleveurs et professionnels agréés, et bien sûr aux refuges. Le but serait que tous les animaux soient identifiés et répertoriés avec leur propriétaire. « Cela simplifierait bien les choses, a expliqué Xavier Bonnard sur France Bleu Provence. Aujourd’hui on s’aperçoit qu’uniquement dans les refuges, il y a une vraie traçabilité quand un animal est adopté mais quand ça se passe sur internet ou dans une animalerie, on ne demande aucun document pour acheter un animal comme on achèterait un meuble ou une télévision. »

La SPA a lancé une pétition en ligne, qui demande « l’interdiction de la vente d’animaux en animalerie et l’encadrement strict des annonces en ligne », et qui a bientôt 100 000 signatures au compteur. La pétition sera envoyée à Emmanuel Macron avec une lettre qui souligne que les deux « vecteurs de vente » que sont les animaleries et les sites de petites annonces. Les premières favorisent, selon l’association, les « achats irréfléchis, source de futurs abandons » et « sont présentés au public dans des conditions qui ne peuvent correspondre à leurs besoins physiologiques ». Les sites de petites annonces, quant à eux, favorisent « le trafic, l’élevage clandestin et la prolifération des animaux ».

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