Islamisme à l'école, histoire d'un déni

Peur, complaisance, autocensure… L'attentat de Conflans-Sainte-Honorine met au jour un corps enseignant de plus en plus victime de son idéologie.

Par et Clément Pétreault

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Une salle de classe vide. Image d'illustration.
Une salle de classe vide. Image d'illustration. © Myriam Tirler / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Temps de lecture : 14 min

C'est une petite phrase qui ne passe pas. « Ce qu'on appelle "l'islamo-gauchisme" fait des ravages », a déclaré le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, jeudi 22 octobre. Il n'en fallait pas tant pour susciter l'émoi à gauche, où personne ne se revendique "islamo-gauchiste", mais beaucoup se sentent visés par les propos du ministre. À juste titre. Avec une rare unanimité, syndicats et responsables politiques se sont offusqués des termes du débat. « Un jour les musulmans, le lendemain les juifs. Un jour les Insoumis, le lendemain tous les autres partis à tour de rôle. L'offensive idéologique brune a toujours procédé de même sous toutes les latitudes », a réagi Jean-Luc Mélenchon sur son blog. Les syndicats enseignants sont montés au créneau : « En utilisant le terme "i...

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Illustrations : xavier Gorce pour « Le Point » – BERTRAND GUAY/AFP – JOEL SAGET/AFP

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Commentaires (40)

  • tonton jacquot

    Sont passés de hussards noirs à hussard rouge, malheureusement c'est la même chose avec la plupart des journalistes. Leur enseignement est dirigé, il n'y a qu'a voir, ceux qui sont de droite sont systématiquement éjectés du système.

  • mustel

    Faut savoir ce qu'on veut ! Soit on laisse le système dériver et imploser, soit on engage une répression sévère et technique. Sélection et filtrage au recrutement, formation sérieuse voire un peu militaire en amont et, pour ceux qui sont déjà en service, enquête poussée, dossier policier et judiciaire, conseil de discipline, éventuellement stage de reformatage et si necessaire, explusion de l'EN. Tolérance zéro en commençant par les élèves.
    La première solution a toutes les chances de se poursuivre car elle fait moins de bruit et nos "élites" évitent les ennuis.
    Pour la seconde, il faut une volonté politique s'appuyant sur un large consensus. Et là, c'est pas gagné !

  • Dentquibouge

    Qui promeut les dérives islamistes en ayant soutenu contre tout bon sens leur responsable islamiste et arborant fièrement son hijab, Maryam Pougetoux, responsable du syndicat étudiant en 2018.
    Ensuite ces étudiants de fac de lettres pour l’essentiel, se retrouvent enseignants et persistent, adhèrent aux syndicats islamo-gauchistes tel SUD Education...
    Ceci étant, ce soutien ostensible à la cause et aux affichages islamistes a finalement largement desservi l'UNEF qui est en nette perte de vitesse dans beaucoup d'universités.