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Covid-19: l'UE mobilise 220 millions d’euros pour le transfert de patients entre pays

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé jeudi 29 octobre le financement d’une plateforme visant à transférer des patients atteints du Covid-19 d’un pays à un autre. L’objectif : soulager les hôpitaux débordés par la deuxième vague de la pandémie.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, lors d'une conférence de presse à Bruxelle, le 29 octobre 2020.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, lors d'une conférence de presse à Bruxelle, le 29 octobre 2020. Olivier Hoslet/AP Photo via Pool
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Confrontée à une flambée des contaminations au Covid-19 cet automne, l’Europe se reconfine, restreint ses déplacements, et subit la deuxième vague de la pandémie. Une situation sanitaire qui a conduit à la tenue d’un sommet des 27, jeudi, en visioconférence. À son issue, Ursula von der Leyen a tenu une conférence de presse.

La présidente de la Commission européenne a dévoilé les contours d’un dispositif sanitaire visant à gérer au mieux les patients malades du nouveau coronavirus. Afin de soulager les services hospitaliers surchargés, l’Union européenne va financer les transferts des patients d’un pays à l’autre. Une enveloppe de 220 millions d’euros va être débloquée.

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« Éviter d’envoyer des messages contradictoires »

Ursula von der Leyen appellent les États à « partager des données exactes et en temps réelle » sur cette plateforme. La dirigeante allemande se veut stricte : « Le bon usage des fonds exige d’avoir une bonne information. » Elle entend « réunir les experts qui apportent leurs conseils aux gouvernements nationaux, afin de partager les meilleures pratiques, d’harmoniser les recommandations scientifiques et d’éviter d’envoyer des messages contradictoires ».

Comptant sur l’unité des membres de l’UE, la présidente de la Commission européenne explique que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies recensera les capacités en unités de soins intensifs. Elle a également appelé à renforcer l’interopérabilité (la communication entre plusieurs systèmes) des applications de traçage, téléchargées jusqu’à présent par 50 millions d’Européens. Trois d’entre elles ont déjà été connectés au « système passerelle » de Bruxelles, et 19 autres devraient suivre.

Les frontières restent ouvertes, les tests rapides prônés en attendant les vaccins

Par ailleurs, les dirigeants européens ont discuté de libre circulation. La chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé à ne pas reproduire les mêmes mécanismes qu’au printemps, quand la plupart des pays avaient fermé leurs frontières. Ceci afin que « l’économie continue de fonctionner » et que l’Europe puisse « combattre la pandémie de concert ». Un point de vue partagé par Charles Michel, le président du Conseil européen.

Ursula von der Leyen s’est également exprimé sur les futurs vaccins contre le Covid-19. Elle assure qu’ils seront disponibles pour tous les États « en même temps et aux mêmes conditions ». Chaque État est invité à fournir son plan national, afin que la Commission européenne s’assure que toutes les infrastructures nécessaires soient prévues. En attendant l’arrivée de ces vaccins, l’UE insiste sur sa stratégie de tests massifs. Elle veut généraliser les nouveaux tests rapides et prévoit 100 millions d’euros pour leur déploiement.

« Nous avons besoin de patience, de discipline et de solidarité pour ralentir la propagation du virus. L’Union européenne travaille dur sur tous les aspects de la crise », a martelé Ursula von der Leyen sur les réseaux sociaux.

(Avec AFP)
 

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