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Les anciens locaux de Charlie Hebdo, Samuel Paty et désormais la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice. La menace terroriste semble plus que ravivée en cette fin du mois d'octobre. Après l'assassinat du professeur d'histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine, Gérald Darmanin n'avait eu de cesse d'expliquer que la France allait connaître une nouvelle vague d'attentats terroristes. Toutefois, son insistance à marteler que le gouvernement est entièrement dédié à la lutte contre ces actes, de même que les assurances d'Emmanuel Macron et de Jean Castex sur le déploiement de moyens de lutte antiterroriste semblent peiner à convaincre.
La preuve en est avec le dernier baromètre sécurité Fiducial/Odoxa pour Le Figaro, dévoilé vendredi 30 octobre. Il révèle ainsi que 26 % seulement des Français font toujours confiance au gouvernement pour assurer leur protection face à la menace terroriste. Pour l'exécutif, ce résultat est une vraie claque : il chute de 18 points depuis juillet dernier. Sur une seule semaine, la confiance s'effondre même de sept points. Le quotidien précise toutefois que le sondage a été mené après l'assassinat de Samuel Paty le 16 octobre dernier dans les Yvelines, alors que l'émoi était encore vif.
Des forces de l'ordre pas assez visibles
Mais une tendance à la méfiance se dégage au regard des résultats précédents, comme l'expliquent les analystes de l'étude : « Pendant quatre ans, les Français ont été plus de 40 % à penser que le gouvernement était capable de les protéger, à l'exception du mois d'octobre 2019 au lendemain de l'attentat à la préfecture de police de Paris (36 %). Les différents attentats touchant la France sur cette période ont évidemment eu des effets sur cet indicateur, mais ils restaient contenus (7 à 8 points). »
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Or, les résultats d'octobre révèlent un véritable effondrement de la confiance accordée au gouvernement sur la question terroriste, estiment les analystes du baromètre, relayés par Le Figaro. Une majorité des personnes interrogées, 57 %, jugent par ailleurs que policiers et gendarmes ne sont pas suffisamment présents, et même visibles, aux abords des lieux de culte. À la suite de l'attentat de Nice du 29 octobre, le président de la République a annoncé que le nombre de militaires de l'opération Sentinelle passerait de 3 000 à 7 000.
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Les abords de lieux de culte, alors que la Toussaint approche, bénéficieront également d'une vigilance renforcée. Le gouvernement sait que la question sécuritaire liée au terrorisme islamiste est une préoccupation de nombreux Français. Préoccupation sur laquelle il entend se positionner en présentant, notamment, en conseil des ministres le 9 décembre prochain, un projet de loi sur les « séparatismes ».
Et si j'entends encore une seule fois les mots'pas d'amalgame'je vais vomir.
Pour chanter : Marchons, Marchons, qu'un sang impur inonde nos sillons... Mais alors que même que nos gouvernants nous déclarent EN GUERRE contre le terrorisme, je constate que l'on est toujours l'arme au pied. ON SE CROIRAIT à l'automne de 1939 !
Il y aura la défaite et la honte.