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Depuis l'assassinat le 16 octobre du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), les enquêteurs s'interrogent sur l'adolescent de 14 ans qui a reçu une somme d'argent de la part de l'assaillant Abdoullakh Anzorov pour désigner l'enseignant. D'après Le Journal du dimanche, le collégien, Abdoullakh Anzorov, mais aussi la fille de Brahim Chnina (celui qui a diffusé l'identité de Samuel Paty via une vidéo) auraient eu une « connexion » plusieurs jours avant les faits. Des messages auraient été échangés sur les réseaux sociaux entre ces trois protagonistes. La police s'attelle désormais à les retrouver, puisque l'adolescent les aurait effacés de son téléphone. Pour rappel, le procureur national antiterroriste avait indiqué le 21 octobre que Brahim Chnina et Abdoullakh Anzorov avaient eu plusieurs contacts avant le passage à l'acte de ce dernier.
Samuel Paty, un « super prof »
Durant sa garde à vue, le collégien a déclaré qu'il ne pensait pas que l'enseignant allait être assassiné. Selon lui, l'assaillant allait le menacer ou le contraindre à s'excuser, relate l'hebdomadaire. Une version contredite par d'autres adolescents entendus par la police, qui ont affirmé que le collégien de 14 ans savait ce que Samuel Paty risquait.
L'adolescent a reçu 300 euros, en petites coupures, de la part d'Abdoullakh Anzorov, pour désigner Samuel Paty. Il a affirmé qu'il avait été abordé par l'individu devant l'établissement de Conflans-Sainte-Honorine, en début d'après-midi. Ils auraient passé ensemble une heure et demie. Samuel Paty était « un super prof », a répété le collégien lors de sa garde à vue, durant laquelle il aurait beaucoup pleuré. Lui ainsi qu'un autre collégien de 15 ans ont été mis en examen pour « complicité d'assassinat terroriste » et placés sous contrôle judiciaire.
Lire aussi Qui sont les personnes perquisitionnées après l'attentat de Conflans ?
Désigner la victime ; ça rappelle une autre trahison historique, autrement plus célèbre : Judas et ses trente deniers : Judas a rendu les trente deniers au Sanhédrin, puis est allé se pendre. [Mt, 27, 9]
Personne ne demandera pas à ce gamin avide d'imiter Judas, non ; ce complice stipendié aura droit à des psychologues, il deviendra, qui sait, un héro dans sa communauté ; mais ce qui me choque, c'est, compte tenu de son âge, qu'il n'est pas expulsable, paraît-il.
Sera-t-il, comme Mila, protégé par des gardes du corps officiels ?
Sans doute pour des raisons similaires.
La schizophrénie patriotique ne doit pas encombrer la fidélité du vrai patriote.
Personne, sauf les pseudo-patriotes-citoyens du monde, ce qui n'a aucun sens, ne prétend n'être rattaché à aucun peuple, à aucune nation, ne dépendre d'aucun gouvernement national, ignorer le sentiment patriotique : ceux qui sont prêts à embrasser toutes les causes n'en défendent finalement aucune ; c'est une simple question d'ego.
Quand on se prétend de partout, on n'est finalement de nulle part.
Les meilleurs exemples à ce jour : Kouchner, B. -H. Lévy...
Moi non plus, je ne brade pas ma compassion pour "ça".