Novembre 2018. Banque Populaire annonce qu’un nouveau trimaran géant va être construit et que dans le programme Imoca 60 pieds, c’est une jeune femme qui vient d’être recrutée. Une certaine Clarisse Cremer, diplômée HEC, une pétillante trentenaire qui s’avère être une très bonne communicante, ses vidéos ayant fait le buzz lors de ces dernières courses.
Pour "Banque Populaire", lauréat de la dernière édition du Vendée Globe en 2017 avec Armel le Cléac’h, détenteur du record de l’épreuve, son profil résonne comme une évidence. D’autant qu’en plus d’être solaire, la Parisienne de naissance multiplie les bons résultats : 1re sur la Mini Fastnet, 1re de la Transgascogne, 2e de la Mini Transat.
"Quand j’ai reçu ce coup de téléphone, c’était comme si on offrait une piscine de bonbons à un enfant de cinq ans, image-t-elle. Il m’a fallu un temps de réflexion mais je n’ai pas hésité longtemps".
La voilà donc lancée dans le projet Vendée Globe. Sur les pontons, les critiques pleuvent, les jaloux s’expriment et s’insurgent. Mais Clarisse Crémer fait profil bas, se met au travail, est entourée de toute une équipe et reçoit les conseils du meilleur de tous les professeurs, Armel le Cléac’h.
La petite parisienne peut aussi compter sur son amoureux, le skipper Tanguy Le Turquais, qui ne cesse de l’encourager dans ce nouveau défi qui était loin d’être l’objectif de sa vie. Car comme son père, créateur d’entreprises, notamment du site meilleurtaux.com, elle rêvait d’entreprendre.
J’entre dans l’histoire de la voile
Clarisse Crémer
Mais la voile fait aussi partie de sa vie. Elle a découvert ce sport quand elle était enfant, durant les vacances, entre la Bretagne et les îles anglo-normandes. Puis il y a eu les première régates, les premiers trophées des lycées.
"Chaque jour, je mesure cette chance extraordinaire de participer au Vendée Globe. J’entre même dans l’histoire de la voile en participant à cette course à laquelle seules sept femmes ont pris le départ et six seulement ont terminé".
Clarisse Crémer, qui avoue avoir des frissons à l’idée de faire le tour du monde pendant trois mois à la seule force du vent, espère surtout être à l’arrivée, "sachant que généralement dans cette course il y a 50% d’abandon", précise-t-elle.
Une issue qu’elle n’envisage pas, d’autant que c’est à la barre de l’ancien bateau avec lequel François Gabart a remporté le 7e Vendée Globe qu’elle s’élancera, un bateau qui a également gagné deux fois la Route du Rhum, avec François Gabart en 2014 et Paul Meilhat en 2018.
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