Elles ne se pêchent pas, elles ne se mangent pas, mais elles causent des piqûres plus ou moins bénignes. Il s’agit des méduses. Cet été, leur nombre a été particulièrement élevé, de quoi gâcher la baignade de beaucoup de Tunisiens. Saba Guellouz, spécialiste de la biodiversité marine et côtière, rappelle que les méduses ont toujours existé. Elles font partie de l’écosystème marin. Elles peuplent aussi bien les profondeurs abyssales que la surface des eaux. Cependant, elle souligne que “la gélification des océans a conduit à la prolifération des espèces gélatineuses comme les méduses”.

Selon cette chercheuse, trois phénomènes – liés aux actions des humains – ont entraîné cette multiplication des méduses : le réchauffement climatique, la surpêche et la pollution des océans.

Selon le rapport de 2019 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), rattaché à l’ONU, “le réchauffement de l’eau et le bouleversement de la chimie de l’océan perturbent déjà les espèces à tous les niveaux du réseau alimentaire océanique, ce qui a des répercussion