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Au Cameroun, au moins six enseignants enlevés dans l’attaque d’une école

Cette attaque est survenue dix jours après le meurtre de 7 écoliers dans le sud-ouest du pays. Depuis quatre ans, le Cameroun est le théâtre d’un conflit sanglant entre les rebelles séparatistes et les forces de sécurité.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 novembre 2020 à 09h11, modifié le 04 novembre 2020 à 10h18

Temps de Lecture 1 min.

Le marché principal de Yaoundé, capitale du Cameroun, en mars 2016, en proie à de nombreux rapts et affrontements depuis quatre ans.

Dix jours après le meurtre de sept écoliers dans le sud-ouest du Cameroun, au moins six enseignants ont été enlevés, mardi 3 novembre, dans une nouvelle attaque d’école, à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest camerounais.

Ce nouvel assaut a été dirigé contre une école protestante et mené par des hommes encore non identifiés. Selon le révérend Samuel Fonki, chef de l’Eglise presbytérienne du Cameroun, et Stephen Afuh, président d’un syndicat d’enseignants presbytériens, onze professeurs ont été kidnappés par les assaillants. Cependant, un responsable des autorités locales ne confirme la disparition que de six professeurs dans la soirée. Aucune information supplémentaire n’a pour l’instant été communiquée de façon officielle.

Depuis quatre ans, le Cameroun est le théâtre d’un conflit sanglant entre les rebelles séparatistes et les forces de sécurité. Alors que les attaques d’écoles sont fréquentes, les élèves et professeurs kidnappés sont souvent libérés contre une rançon, mais certains ont déjà été tués, accusés par les ravisseurs de « collaborer » avec le régime.

Plus de 3 000 morts et 700 000 déplacés au Cameroun

A Kumbo, le révérend Fonki assure que les enseignants ont été enlevés par « des Amba-boys », surnom donné aux rebelles en référence au nom qu’ils souhaiteraient donner à un Etat indépendant, l’Ambazonie.

En février 2019 déjà, près de 170 élèves d’un lycée avaient été enlevés à Kumbo puis libérés après une journée de captivité, au terme de négociations avec les ravisseurs, qui avaient exigé la fermeture de l’établissement. En novembre de la même année, quatre-vingt-dix élèves avaient été enlevés et retenus cinq jours, puis relâchés. Leur école avait aussi été fermée.

Les combats au Cameroun anglophone, mais aussi les exactions et les meurtres de civils par les deux camps, selon de nombreuses organisations non gouvernementales, ont fait plus de 3 000 morts et forcé plus de 700 000 personnes à fuir leur domicile depuis 2017.

Le Monde avec AFP

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