Un trafic de faux certificats de tests négatifs au Covid-19 démantelé à l’aéroport de Roissy
Indispensables pour embarquer vers certaines destinations, les attestations frauduleuses étaient vendues entre 150 et 300 euros.
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Sept personnes ont été interpellées dans le cadre du démantèlement d’un trafic de faux certificats de tests négatifs au Covid-19, qu’ils vendaient illégalement à des voyageurs à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
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L’enquête a permis « la découverte (dans les téléphones portables des personnes interpellées) de plus de 200 faux certificats négatifs, faits sur place et permettant d’embarquer sur des vols internationaux », a indiqué à l’AFP le parquet de Bobigny, confirmant une information de M6.
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Six hommes et une femme
Les faussaires présumés, six hommes et une femme âgés de 29 à 52 ans, sont « poursuivis des chefs de faux, usage de faux et complicité d’escroquerie », a ajouté cette source. Leur procès se tiendra en mars 2021.
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Le trafic, qui profitait de l’obligation pour certains voyageurs de présenter un test négatif au coronavirus pour pouvoir embarquer, fonctionnait de manière simple : les mis en cause établissaient de faux certificats en reprenant le nom d’un laboratoire existant, puis les transmettaient aux acheteurs en format papier ou numérique, selon une source aéroportuaire. « Ils remettaient ces attestations contre une somme allant de 150 à 300 euros », a indiqué le parquet.
375 000 euros d’amende
Les investigations, menées depuis fin septembre par la police aux frontières (PAF), avaient démarré « suite à la découverte d’un passager s’étant enregistré sur un vol à destination d’Addis-Abeba (Ethiopie) avec une fausse attestation de non-contamination par le virus », a ajouté cette source.
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Ce petit réseau réalisait ces opérations frauduleuses essentiellement pour des « clients » voyageant vers l’Afrique, selon une source aéroportuaire, précisant que les trafiquants étaient déjà connus à Roissy comme des « emballeurs » clandestins de bagages, une activité en berne avec la baisse drastique de la fréquentation de l’aéroport pour cause de crise sanitaire.
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Les mis en cause risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.