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Hugh Grant : «Le Covid c'est comme si Harvey Weinstein était assis sur ma poitrine»

Hugh Grant a raconté, sourire aux lèvres, son expérience du coronavirus sur la chaîne américaine CBS.
Hugh Grant a raconté, sourire aux lèvres, son expérience du coronavirus sur la chaîne américaine CBS. AFP/Amy Sussman

Sur CBS, l'acteur anglais a raconté de façon amusée, avec de nombreux détails, les conséquences du coronavirus, qu'il a contracté en début d'année, sur sa vie et sa santé mentale.

L'humour guérit de tout... même du Coronavirus. Dans un entretien accordé à notre confrère américain Stephen Colbert dans son fameux «Late Show», Hugh Grant a relaté avec son proverbial humour «so british» son expérience du coronavirus qu'il a contracté au mois de février avec sa femme Anna Elisabet Eberstein.

Des mois ont passé depuis, mais visiblement le virus n'a pas affecté le moral du séducteur romantique et atypique de Quatre mariages et un enterrement. Égrenant un à un les symptômes de la maladie, il s'est amusé à les décrire avec force détails, plus cocasses les uns que les autres. Les premiers signes de sa manifestation sont particulièrement drôles : «Ça a commencé par ce syndrome très curieux où je me suis retrouvé suant sang et eau dans un poncho. C'était vraiment désagréable. Puis mes globes oculaires ont triplé de volume. J'avais l'impression qu'un gros homme comme Harvey Weinstein s'était assis sur ma poitrine.»

En une seule saillie Hugh Grant réussissait là à railler le producteur hollywoodien déchu après les révélations de ses nombreuses agressions sexuelles et le coronavirus qui l'avait réduit à piteux état.

L'enfer coronavirien ne faisait que commencer pour Hugh Grant. Après une sudation excessive et ses difficultés à respirer, l'acteur a souffert de l'anosmie, c’est-à-dire de la perte de l'odorat. La perte de ce sens l'a tellement affecté qu'il a fini par essayer de le recouvrer par les moyens les plus incongrus possible : «J'ai d'abord senti les fleurs: rien. Soudain, le désespoir m'a envahi. Puis j'ai reniflé les poubelles et j'ai même tenté de sentir les aisselles des gens dans la rue. Las, j'ai fini par rentrer chez moi pour m'asperger du N°5 de Chanel de mon épouse. Idem, mon sens olfactif avait disparu... mais j'étais devenu aveugle.»

Son confinement à Londres en début d'année avec son épouse et ses trois enfants dont deux petites filles de 2 et 4 ans a pris aussi dans sa bouche des accents mémorables : «J'ai joué avec leurs Barbie. Au début je croyais que je faisais ça parce que j'étais gentil et après j'ai réalisé que même après le coucher de mes filles, je jouais toujours. Je m'amusais à les mettre en scène et à les faire tomber amoureuses.»

Sudation incontrôlée, retour en enfance, anosmie totale... Hugh Grant, avec son éternel demi-sourire de gosse aura enfin cette phrase de conclusion : «C'est ce qui arrive durant les très longs confinements, vous êtes désespéré.»

Hugh Grant raconte, sourire aux lèvres, «son coronavirus» à Stephen Colbert dans le Late Show sur CBS


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19 commentaires
  • jean Paul 3

    le

    Il pensait à Kim Kardashian mais là il risquait un procès !

  • al55

    le

    C’est son rêve ?

  • Raoul Gronard

    le

    Tirer sur une ambulance en faisant de la grossophobie : quel humour désopilant!

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