Covid-19 : plus d'un Français sur deux serait prêt à renoncer à célébrer Noël en famille

Reconfinement sondage un français sur deux prêt à renoncer à noel
Un sondage OpinionWay affirme que plus d'un Français sur deux serait prêt à renoncer à fêter Noël en famille pour éviter toute contamination. Après deux semaines de confinement, le gouvernement n'a pas encore fait d'annonce concernant Noël, et l'inquiétude grandit.

Deux semaines après le début du reconfinement, il peut être difficile de garder le moral. Alors que le gouvernement a pour l'instant annoncé le 1er décembre comme date de fin de ce deuxième confinement, sa prolongation ne serait pas une surprise pour beaucoup de Français. Et l'incertitude demeure quant aux fêtes de fin d'année, à six semaines des célébrations de Noël. De son côté, Olivier Véran a déjà déclaré que Noël ne "serait pas normal".

Comme le révèle Le Point, un sondage montre que les Français seraient plutôt prêts à renoncer à cette fête, pour endiguer la deuxième vague de Covid-19, qui ne montre pas de signe de faiblesse, laissant craindre que d'ici fin décembre, les risques de contaminer ses proches seraient encore importants.

53% des personnes interrogées ne souhaitent pas fêter Noël en famille 

Le sondage OpinionWay pour Proximis "Les Français et les cadeaux de Noël en période de confinement – Novembre 2020" le révèle : par peur d'être contaminées, 53% des personnes interrogées, et donc plus d'un Français sur deux, ne fêtera pas Noël en famille. 73% ont prévu de fréquenter moins de personnes que d'habitude. 

Le sondage rend également compte du budget alloué à Noël. 53% ont prévu d'acheter moins de cadeaux que l'an dernier. Le budget cadeaux devrait connaître une baisse de 30% par rapport à 2018.

Enfin, 47% des personnes interrogées "stressent de ne pas pouvoir offrir ses cadeaux à ses proches en raison du confinement", et 45% sont angoissées par l'achat de cadeaux de Noël en magasin.

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Encore annonce du gouvernement sur les fêtes de fin d'année

Les annonces du gouvernement sur la possibilité de faire Noël en famille et se déplacer entre les régions se font attendre. Le 1er novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé au JDD que Noël "ne sera pas une fête normale" cette année. Il avait ajouté la possibilité de "prendre des mesures complémentaires" en cas de non-respect du confinement. 

On sait qu'à Noël, on fera attention aux gens qui sont autour de nous.

Invité de France Inter le 8 novembre, il avait complété : "On a envie de pouvoir le préparer dans la joie, mais on sait au fond de nous que vu la circulation du virus, on sait qu'à Noël, on fera attention aux gens qui sont autour de nous."

Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, avait quant à lui évoqué la possibilité d'un couvre-feu pendant les fêtes.

Les prises de parole tendent à devenir de plus en plus pessimistes. Le 11 novembre, le chef de service de néphrologie de la Pitié-Salpêtrière (Paris), a estimé au micro d'Europe 1 qu'il ne sera pas possible "lever le couvercle". "L'honnêteté est de dire qu'il est très peu probable que d'ici à la fin décembre nous soyons dans une situation complètement réglée", a-t-il expliqué. 

Un premier point sur la situation, quinze jours après le début de ce nouveau confinement, sera effectuée par le Premier ministre Jean Castex ce jeudi 12 novembre, à 18 heures. 

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