Opinion | Paris, ville malade Contenu réservé aux abonnés
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La crise sanitaire ne suffit pas à expliquer le décrochage actuel que connaît Paris, estime dans une tribune aux « Echos » Nelly Garnier, conseillère (LR) de Paris. « La crise n'est qu'un accélérateur de l'inquiétante dérive que nous avons dénoncée tout au long de la campagne municipale et qui entraîne Paris vers le déclin depuis des années », écrit-elle.
Par Nelly Garnier (conseillère (LR) de Paris)
Avec une démographie en berne, une forte dégradation de l'emploi salarié, l'effondrement de la fréquentation des commerces et de nombreuses faillites qui s'annoncent, nous sommes en mesure de dire que Paris décroche économiquement.
Paris subit les effets de la crise sanitaire avec certains secteurs d'activité à l'arrêt ou au ralenti, une chute brutale de la fréquentation touristique, ainsi qu'une forme d'amplification d'un désamour global à l'égard des métropoles, soumises à l'explosion de la délinquance, au risque terroriste, aux difficultés de circulation et de logement, à la pollution et désormais au risque épidémique. Mais la crise sanitaire ne suffit pas à expliquer le décrochage actuel que connaît Paris. Surtout elle ne suffit pas à expliquer que Paris subisse un décrochage pire que le reste des métropoles françaises et de l'Île-de-France. La capitale centralise près d'un tiers des pertes d'emplois franciliennes au deuxième trimestre selon l'Insee. Ce chiffre est éloquent.
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