« J’ai pris auprès de vous un engagement et aujourd’hui, je vais tenir ma parole. » Avec huit mois de retard, le président argentin, Alberto Fernandez, a présenté au Congrès, mardi 17 novembre, le projet de loi du gouvernement visant à légaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Le dirigeant péroniste de centre gauche s’était engagé à le déposer début mars, avant que la pandémie de Covid-19 ne fasse passer ce sujet au second plan.
Cravate verte au cou, la couleur symbole de la lutte pour le droit à l’avortement, Alberto Fernandez a déclaré : « La criminalisation de l’avortement n’a servi à rien, elle a seulement permis que les avortements aient lieu de manière clandestine (…). Chaque année, près de 38 000 femmes sont hospitalisées pour des avortements réalisés dans de mauvaises conditions. » En même temps que le dépôt de son projet de loi pour légaliser l’IVG, le président a également soumis au Congrès un « plan des mille jours », prévoyant notamment une aide financière pour les familles pauvres durant la grossesse et pendant trois ans après l’accouchement.
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