Isadora Duncan, la danseuse aux pieds nus

La danseuse Isadora Duncan par le photographe Arnold Genthe. - via wikipédia (This work is in the public domain in its country of origin etc.)
La danseuse Isadora Duncan par le photographe Arnold Genthe. - via wikipédia (This work is in the public domain in its country of origin etc.)
La danseuse Isadora Duncan par le photographe Arnold Genthe. - via wikipédia (This work is in the public domain in its country of origin etc.)
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En 1987, Francesca Isidori proposait aux auditeurs des "Nuits Magnétiques" de se plonger dans la vie d'Isadora Duncan, une vie libre et romanesque comme aucune autre, à travers un portrait qui donnait à entendre en quoi elle avait été révolutionnaire.

Avec
  • Maurice Lever Ecrivain

Peu de femmes, et peu de personnalités tout simplement, auront marqué le XXe siècle comme l'a fait Isadora Duncan. Née en 1877 à San Francisco, morte à Nice en 1927, elle restera définitivement celle qui aura libéré le corps dansant de ses carcans. Au-delà de la fascination qu'elle exerça sur ses contemporains pour l'absolu liberté avec laquelle elle mena son existence, vécut ses amours et aborda son art, son influence s'exerce encore au XXIe siècle sur des danseurs, des danseuses et des chorégraphes qui ne cessent de redécouvrir, d'interroger et de transmettre son héritage. 

Ainsi Élisabeth Schwartz, danseuse et pédagogue, qui lui a consacré une bonne part de sa vie et qui, en 2019, à près de 70 ans, la faisait revivre en dansant dans Isadora Duncan, un spectacle conçu pour elle par le chorégraphe Jérôme Bel.

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"Duncan, c’est le mouvement perpétuel, disait alors Élisabeth Schwartz, l’oscillation permanente. L’élan y est premier avant la forme. Il y a quelque chose d’immédiatement accessible dans son mouvement épidermique, une émotion portée par un corps féminin libre et sensuel. Elle a dansé avec son corps de femme à tous les âges. C’était quelqu’un de généreux, sa danse l’est comme sa vie."  

En 1987, cette vie, la vie d'Isadora Duncan, romanesque et libre comme aucune autre, Francesca Isidori proposait aux auditeurs des "Nuits Magnétiques" de s'y plonger durant une heure, à travers un portrait qui donnait à entendre en quoi, au-delà même de ses chorégraphies, elle avait été révolutionnaire. 

Avec Madeleine Lytton (danseuse, chorégraphe, élève de Lisa Duncan), Rhodia Dufet-Bourdelle et Maurice Lever (historien de la littérature).

  • Par Francesca Isidori
  • Réalisation : Hélène Pommier
  • Nuits magnétiques - Isadora Duncan, la danseuse aux pieds nus (1ère diffusion : 14/04/1987)
  • Indexation web : Documentation Sonore de Radio France
  • Archive Ina-Radio France

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