Coronavirus : l'OMS évoque déjà la crainte d'une troisième vague de contaminations en Europe

  • L'Organisation Mondiale de la Santé craint une troisième vague.
    L'Organisation Mondiale de la Santé craint une troisième vague. AFP - SEBASTIEN BOZON
Publié le , mis à jour

l'essentiel Ce dimanche, le docteur David Nabarro, envoyé spécial de l'Organisation Mondiale de la Santé, a évoqué la possibilité d'une troisième vague, si les mesures qui permettent d'endiguer la propagation de l'épidémie étaient écartées trop brutalement. Selon le spécialiste, la "réaction de l'Europe a été incomplète" l'été dernier. 

La France n'a pas encore passé le cap de sa seconde vague de contaminations de Covid-19 que l'Organisme Mondiale de la Santé (OMS) évoque la thèse d'une troisième vague. Ce dimanche 22 novembre, le docteur David Nabarro, envoyé spécial de la structure, a affirmé que les dirigeants européens n'ont pas su "développer l'infrastructure nécessaire durant les mois d'été" pour endiguer la deuxième vague de contaminations.

Selon le spécialiste, "aujourd'hui nous avons une deuxième vague. S'ils ne construisent pas l'infrastructure nécessaire, nous aurons une troisième vague au début de l'année prochaine", prévoit le docteur Nabarro. Durant sa prise de parole, celui-ci a notamment insisté sur la nécessité de mettre en place de systèmes de traçage des cas de contaminations détectés pour briser les "chaînes de contaminations" : "Il faut une surveillance très étroite des personnes afin de savoir qui est infecté", a appuyé le docteur. 

L'exemple de la Corée du Sud

L'envoyé spécial s'est appuyé sur les différents cas en Asie, citant notamment la Corée du Sud. Sur place, selon le spécialiste, les mesures d'endiguement n'ont pas été arrêtées de façon prématurée : "Les gens sont pleinement engagés, ils adoptent des comportements qui entravent le virus. Ils maintiennent leurs distances, portent des masques, s’isolent quand ils sont malades, lavent leurs mains et les surfaces (ndlr, sur lesquelles le virus peut se déposer). Ils protègent les groupes les plus vulnérables."

"Il faut attendre que les nombres de cas soient bas et restent bas", avant de considérer tout allègement de mesures de restriction a ainsi conclu le docteur. 

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (135)
Bertranddu82 Il y a 3 années Le 25/11/2020 à 05:34

Il faut bien que la population s'immunise.

Labeur0931 Il y a 3 années Le 24/11/2020 à 20:31

OMS quels liens avec BigPhama avec le capitalisme mondialisé qui ne vit bien qu'en dictature?

frederic_langlois Il y a 3 années Le 25/11/2020 à 17:26

Qui aujourd'hui n'a pas de lien avec les BigPharma dès que ça touche la médecine ?

frederic_langlois Il y a 3 années Le 24/11/2020 à 19:16

Parler de l'arrivée d"une troisième vague alors que pour certains, la deuxième vague que l'on vit n,'existe pas vu qu'ils ont cru sur parole les rassuristes qui ont jurés qu'il n'y en n'aurait pas (de deuxième vague) ... c'est s'assurer qu'ils fassent un AVC !