Alès : il harcèle sa compagne en l’appelant 394 fois en quelques jours
Thomas, restaurateur à Alès, est séparé d’avec sa compagne depuis cet été. Entre la rupture, la fermeture de son établissement à cause de la crise sanitaire et le confinement difficile qu’il passe, l’homme est devenu dépressif.
En quelques jours, le prévenu passe près de 400 appels téléphoniques à son ex-compagne au sujet de leur maison qui est à la vente. L’homme est préoccupé par les papiers chez le notaire, la gestion de la vente… mais le ton est menaçant.
L’ex-compagne décide de porter plainte. Ce lundi 23 novembre, le prévenu était jugé au tribunal judiciaire d’Alès, en procédure de comparution immédiate. Dans de strictes réquisitions, François Schneider, le procureur de la République, a réclamé deux ans de prison, dont un avec sursis probatoire, et un mandat de dépôt.
"Il a surtout besoin de soins"
Pour assurer la défense du prévenu, Me Julie Gras a décrit "un homme en détresse. Cloîtré chez lui, la maison lui rappelle sa vie avec son ex-compagne. Le confinement, puis la fermeture provisoire de son établissement, ont fini par le faire glisser sur une mauvaise pente. Il a surtout besoin de soins."
Le tribunal a partiellement entendu l’avocate puisque l’homme échappe à l’incarcération. Il écope de 16 mois de prison, dont 12 avec sursis probatoire pendant deux ans.
Les quatre mois de prison ferme seront aménagés à domicile, avec un bracelet électronique. Interdiction est faite au restaurateur d’entrer en contact avec son ex-compagne et de paraître aux Salles-du-Gardon.
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