Un quadragénaire condamné à 18 ans de prison pour avoir tué sa maîtresse de 82 coups de couteau

Selon le meurtrier, la femme le harcelait et refusait de rompre avec lui.

L’accusé a reconnu le meurtre mais a nié la préméditation.

L’accusé a reconnu le meurtre mais a nié la préméditation. SYSPEO/SIPA /

Un quadragénaire a été condamné mardi 24 novembre par la cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle à 18 ans de réclusion criminelle pour « meurtre » après avoir tué de 82 coups de couteau sa maîtresse qui, selon lui, le harcelait parce qu’elle refusait qu’il la quitte, a appris l’AFP de source judiciaire.

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Les jurés n’ont pas suivi les réquisitions de l’avocat général Philippe Renzi : celui-ci avait demandé une peine qui ne soit pas inférieure à 20 ans de réclusion. A l’audience comme lors de l’instruction, David Bousch, 46 ans, a reconnu le meurtre mais a nié la préméditation. Pour une des parties civiles, maître Alain Behr a reconnu que l’absence de préméditation était ressortie des débats de la cour d’assises.

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« Mon amour, je vais la planter »

Le 9 janvier 2018 à Laxou, près de Nancy, après une relation sexuelle qui devait être la dernière, l’accusé avait envoyé à sa compagne un SMS dans lequel il lui disait à propos de sa maîtresse : « Mon amour je ne vois qu’une solution, je vais la planter, je finirai en taule tant pis. » Aussitôt, celle-ci lui avait répondu : « Non ne fais pas ça. » Mais il n’en avait pas tenu compte et avait renvoyé : « Je t’aime ne l’oublie jamais mais je ne pourrai plus jamais vivre en paix. »

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Selon David Bousch, le meurtre avait été commis après une dernière relation sexuelle qu’il avait acceptée parce que sa maîtresse, âgée de 43 ans, avait promis de le laisser tranquille ensuite. Mais selon lui, elle a changé d’avis et menacé de s’en prendre à ses proches.

C’était à ses yeux la parole de trop, qui l’avait fait craquer et commencer à donner des coups avec un couteau qu’il possédait.

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