Attendre

Avent : « Femme de marin, à chaque départ, j'apprends de cette attente »

Journaliste, Anne-Cécile passe des années entrecoupées par les absences de son mari, un marin régulièrement parti en mer. Pour ce temps d'Avent, elle livre les leçons de cette expérience d'attentes répétées.
Anne-Cécile J.
Publié le 27/11/2020 à 11h22, mis à jour le 16/09/2022 à 15h17 • Lecture 2 min.

• BRUNO BEUCHER

« La vertu de patience n'est pas comprise dans le trousseau de mariage. La Marine nationale ne l'offre pas en cadeau, même si elle est de plus en plus attentive aux familles. Attendre son marin de mari ne s'apprend ni dans les livres ni dans les conseils - si bien intentionnés soient-ils. Comme une grossesse, c'est une expérience intime, avec ses phases, ses caps et, la plupart du temps, un dénouement tellement heureux qu'il balaie tout à son arrivée.

À chaque départ, pour 15 jours ou quatre mois, j'apprends. Cette attente, je l'expérimente, la souffre, l'apprivoise, parviens à la dompter parfois, et cela m'a demandé du temps. J'ai appris

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Article paru dans :

Attendre

Edition du 26 novembre 2020 (n° 3926)

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