L’armée américaine travaille sur une technologie de communication télépathique

Technologie : Des soldats capables de communiquer en silence pourraient changer le visage des opérations sur le terrain.

Par Charlie Osborne

  • 2 min

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Le bureau de recherche de l’armée américaine finance de nouvelles recherches sur la façon dont les signaux cérébraux pourraient être analysés et décodés pour créer un canal de communication silencieux pour le personnel militaire.

Comme le rapporte C4isrnet, le programme de recherche soutenu par le bureau de recherche a été mené par des chercheurs de l’université de Californie du Sud, aux côtés de pairs de Los Angeles, Berkeley, Duke University et de plusieurs universités britanniques, entre autres.

Au total, l’armée américaine fournit un financement de 6,25 millions de dollars sur cinq ans pour ce programme ambitieux, dans lequel les algorithmes et les mathématiques avancées fournissent les bases pour séparer les signaux du cerveau qui « influencent l’action ou le comportement des signaux qui ne le font pas », selon la publication.

Décoder les intentions

Séparer ces types de signaux cérébraux et rejeter les signaux jugés non pertinents pourrait être la première étape vers un décodage réussi des signaux et des intentions tournées vers l’action, en les interprétant d’une manière que les humains peuvent comprendre à l’aide des systèmes d’interface cérébrale.

Hamid Krim, un responsable du programme du bureau de recherche de l’armée, explique à C4isrnet que les dispositifs basés sur cette technologie pourraient fournir un retour d’information sur le terrain aux équipes afin qu’elles puissent prendre des « mesures correctives ». Les signaux de stress et de fatigue pourraient permettre aux responsables de savoir quand les soldats ont besoin de repos, et également fournir un canal de communication silencieux via un ordinateur central pendant les opérations sur le terrain.

Des tests avec des singes ont été réalisés jusqu’à présent pour apprendre à séparer les signaux basés sur l’action des autres informations. Cependant, un système d’interface cérébrale adapté à des fins militaires ne sera probablement pas disponible avant plusieurs décennies, souligne Hamid Krim. L’étape d’après est de pouvoir le comprendre. « L’étape suivante est de le décomposer en mots afin de pouvoir le synthétiser dans un sens, comme vous apprenez votre vocabulaire et votre alphabet », commente le chercheur.

Source : ZDNet.com

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