TÉLÉTRAVAIL - Le confinement et la crise du coronavirus ont-ils eu un effet sur la volonté des Franciliens de télétravailler? La réponse se trouve dans la 7e édition du baromètre Paris Workplace réalisé par l’Ifop pour la SFL (Société foncière lyonnaise).
Si les sondés sont toujours aussi nombreux à vouloir travailler un peu hors de leur bureau, ils souhaitent désormais le faire plus longtemps chaque semaine.
Pour mener cette enquête, 3000 salariés travaillant dans un bureau, à Paris et première couronne ont été sondés. Avant le premier confinement, le télétravail était déjà une demande largement formulée. “En septembre, 86 % des salariés souhaitaient dans l’idéal télétravailler au moins un jour par semaine. Un chiffre identique à celui de février, avant le confinement du printemps”, est-il expliqué dans le communiqué dans un communiqué de presse.
Le seul changement provient du nombre idéal de journées télétravaillées. Avant le confinement la moyenne était de 1,4 jour mais depuis, elle est passée à 2,1 jours par semaine.
Le bureau n’est pas mort, loin de là
Même si la demande en télétravail a augmenté, la volonté d’aller au bureau reste bien présente. Ainsi 63 % des salariés souhaitent se rendre la majorité de leur temps au bureau pour travailler. Seulement 8% des salariés interrogés souhaiteraient dans l’idéal travailler à distance.
Car le bureau a un rôle social. “On ne vient pas au bureau en premier lieu pour travailler efficacement ou avoir accès aux équipements, on vient d’abord et avant tout pour voir ses collègues”, détaille le communiqué. “La vie sociale avec les collègues” est ainsi la première raison de venir au bureau pour 55 % des salariés (soit 8 points de plus qu’au début de l’année).
Une idée souvent partagée par les jeunes. Il faut dire que 55% des moins de 30 ans considèrent leurs collègues comme leurs amis. Un chiffre deux fois plus élevé que pour les plus de 50 ans.
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