Valéry Giscard d'Estaing vu par L'Express

2 septembre 1974. Début de mandat tonitruant. L'âge de la majorité passe de 21 à 18 ans. Et le gouvernement s'apprête à défendre le droit à l'avortement.

23 décembre 1974. Giscard reçoit pour la première fois son homologue américain Gerald Ford à la Martinique. Cocktails et piscine : les deux présidents affichent leur modernité.

24 février 1975. Frappée par les chocs pétroliers, la France s'enfonce dans l'après-Trente Glorieuses. Dans son bureau de l'Elysée, le président est au travail.

26 avril 1976. Le président impose son projet de taxation des plus-values immobilières, "contre toutes les forces conservatrices", écrit Jean-Jacques Servan-Schreiber.

20 mars 1978. La France spéculait sur les risques d'une cohabitation inédite en cas de victoire de l'union de la gauche aux législatives. Le résultat est serré, mais le président sauve sa majorité. Il aura les mains libres jusqu'à la fin de son mandat.

14 juillet 1979. "La France, assure un général proche de l'Elysée, interviendra partout où ses intérêts vitaux sont en jeu."

10 novembre 1979. Suicide ou assassinat ? Après la mort suspecte du ministre du Travail Robert Boulin, le président peine à reprendre la main.

10 mai 1985. Redevenu député et conseiller général du Puy-de-Dôme, "VGE" peut aborder les élections législatives de 1986 avec une certaine confiance.

6 octobre 1989. En juin 1989, la liste d'union UDF-UPR conduite par Valéry Giscard d'Estaing arrive nettement en tête des élections européennes, renforçant sa position dans l'opposition.