« Je vais te décapiter » : le maire de Brest menacé de mort

Le tribunal correctionnel de Brest devait juger, ce vendredi, une femme de 28 ans poursuivie notamment pour menaces de mort envers le maire de Brest, François Cuillandre. L’affaire a été renvoyée au 2 juin 2021.

Le tribunal correctionnel de Brest a décidé de renvoyer l’affaire concernant une femme poursuivie notamment pour menaces de mort envers le maire de Brest, François Cuillandre.
Le tribunal correctionnel de Brest a décidé de renvoyer l’affaire concernant une femme poursuivie notamment pour menaces de mort envers le maire de Brest, François Cuillandre. (Photo d’illustration/Le Télégramme)

« Je vais te décapiter, t’es un homme mort, tu sais pas quelle mort t’attend ! Sale facho, je vais te dépecer ». Voilà le contenu glaçant du SMS que le maire de Brest, François Cuillandre, a reçu cet été. Il aurait été expédié par une Brestoise de 28 ans. La jeune femme et un complice de 37 ans comparaissaient ce vendredi 4 décembre devant le tribunal correctionnel de Brest pour des faits de menace de mort, usurpation d’identité, harcèlement et dégradation de bien d’autrui, impliquant le maire de la cité du Ponant et d’autres victimes. En plus des menaces de mort, s’ajoute toute une série de faits de harcèlement à l’encontre d’un autre homme, dont la prévenue dit avoir été amoureuse. Lui nie cette relation, qu’il dit être « totalement fantasmée ». Depuis quatre mois, la vie de ce Brestois est devenue un enfer. La jeune femme aurait par exemple utilisé son CV et son nom pour envoyer des lettres d’insultes dans Brest, ou s’inscrire à des sites en ligne.

En attendant une expertise psychiatrique

Au bout de quelques minutes d’audience, le tribunal s’est retiré pour statuer s’il était apte à juger l’affaire ce vendredi car l’expertise psychiatrique attendue n’a pas pu être réalisée. La raison ? Le psychiatre s’est désisté car il connaissait la prévenue.

Les juges ont finalement renvoyé l’affaire au 2 juin 2021. « Vous avez échappé à la détention provisoire. Vous avez la chance de rester libre jusqu’au jugement. N’en abusez pas ! », a sermonné le président en s’adressant à la prévenue qui, depuis sa mise sous contrôle judiciaire, continuerait à envoyer des messages aux parties civiles.

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