Passer au contenu

Enedis va enterrer 264 km de lignes électriques en nord-Isère

Par

Enedis annonce l'investissement de 34 millions d'euros sur quatre ans (de 2020 à 2024) pour renforcer son réseau en nord-Isère et ne plus être victimes des fortes tempêtes.

les travaux après la tempête de neige du 14 nov 2019 les travaux après la tempête de neige du 14 nov 2019
les travaux après la tempête de neige du 14 nov 2019 - Enedis DR Alpes Service Communication

Un an après la tempête de neige du 14 novembre 1999 qui a privé de courant électrique tout le nord-Isère pendant plusieurs jours, Enedis annonce l'investissement de 34 millions d'euros sur quatre ans, de 2020 à 2024, pour renforcer son réseau. Ces 34 millions s'ajoutent à l'investissement normal de 40 millions par an en Isère.

264 km de lignes "moyenne tension" seront enterrés
264 km de lignes "moyenne tension" seront enterrés - ENEDIS - DR Alpes - Communication

Il s'agit d'enterrer 264 km de lignes "moyenne tension" (entre 400 et 15.000 volts) et de renforcer 68 km de lignes aériennes qui ne peuvent pas être enterrées. Les travaux ont déjà commencé. La Zone concernée s'étend de la plaine de Bièvre, à la Drome (très impactée), à Vienne, la banlieue lyonnaise, le sud de l'Ain, et la Tour-du-Pin. 

Villeneuve de Marc au centre de la tempête

L'épicentre de la tempête était la petite commune de Villeneuve-de-Marc (un millier d'habitants) située entre Vienne et la Côte-Saint-André, à environ 20 km au sud de Bourgoin-Jallieu.

Un réseau électrique déséquilibré
Un réseau électrique déséquilibré - Enedis DR Alpes Service communication

Sur cette commune, Enedis a dû réparer 70 poteaux électriques cassés par le poids de la neige. Des réparations allant de trois heures à trois jours par poteau. A Villeneuve-de-Marc, les travaux seront réalisés en 2022. La commune bénéficiera de deux raccordements : un par le sud, l'autre par le nord, pour ne plus être isolée si l'un des deux cassait.

88.000 foyers isérois privés de courant

330.000 foyers avaient été déconnectés du réseau dans tout le sud-est, dont 88.000 en Isère. Enedis avait réparti 80 groupes électrogènes qui habituellement sont stockés sur la plateforme logistique de Saint-Quentin-Fallavier. 90% des foyers avaient été reconnectés au réseau en trois jours, mais certaines maisons isolées étaient restées dix jours sans courant.

Le 14 novembre, c'est une conjonction d'événements qui a provoqué la catastrophe. La neige, très lourde, a provoqué des tensions de 3 à 8 kg par mètres linéaires sur les câbles et les poteaux. Quant aux arbres, ils avaient encore leurs feuilles où s'est déposé la neige. Dans les jours suivant, le nord-Isère était recouvert de nappes de brouillard empêchant les hélicoptères de décoller et les drones de survoler les lignes. Les techniciens avaient dû rechercher les coupures à pied, ce qui prend beaucoup plus de temps. En outre, de nombreuses routes étaient coupées, entravant le déplacement des équipes de réparation. 

Les agents à l'oeuvre
Les agents à l'oeuvre - Enedis DR Alpes Service Communication

Au plus fort de la crise, ce sont 700 techniciens qui ont travaillé pour remettre le courant, alors que les effectifs ordinaires sont de 200 agents. Ils ont tous été rappelés, de même que les prestataires privés ainsi que la F.I.R., la force d'intervention rapide créée après la tempête de 1999 qui compte dans ses rangs 200 techniciens supplémentaires venus de toute la France.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined