Richard Malka : « Ce qui souille l’humanité, ce ne sont pas les caricatures, c’est le meurtre des innocents »

Richard Malka, avocat de « Charlie Habdo », lors de l’audience du 4 décembre 2020.

Richard Malka, avocat de « Charlie Habdo », lors de l’audience du 4 décembre 2020. BENOIT PEYRUCQ / AFP

L’avocat de « Charlie Hebdo » a prononcé ce vendredi la dernière plaidoirie du procès des attentats de janvier 2015. Une prise de parole majeure, mêlant la douleur déjà exprimée par les parties civiles à l’histoire, à la politique et à la crainte que le terrorisme puisse être justifié.

Jamais un procès n’avait déclenché, hors d’une salle d’audience, autant d’émotions, de vacarme et de haines. Richard Malka en se levant ce vendredi pour plaider au nom de « Charlie Hebdo » le sait tant que ses mots portent loin. Ils ont l’ambition de dépasser le seul cadre judiciaire. Il faudrait conduire les juges à « accepter qu’il y ait deux procès en un : à la fois celui des accusés et celui des principes qu’ils ont foulés ». Il faudrait tenir compte des faits « dans leur dimension symbolique », tant « ce procès a déclenché la fureur du monde » et tant « les attentats de “Charlie Hebdo” et de l’Hyper Cacher dépassent les seuls actes » reprochés aux accusés.

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Une foule composée de familles, de témoins, d’avocats, de journalistes et de quelques magistrats, est venue écouter sa plaidoirie, annoncée comme l’événement « majeur » d’un procès « historique » qui en arrive à son 48e jour, toujours filmé pour être archivé et être montré dans cinquante ans au monde tel qu’il sera alors. L’avocat n’en a cure. « Je n’en ai rien à faire de l’Histoire. Je veux parler pour le présent et pour les hommes d’aujourd’hu…

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